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Alors que pendant sa campagne présidentielle François Hollande s'était engagé à ce que les ministres ne cumulent plus les mandats, Ségolène Royal, la nouvelle ministre de l'Ecologie, n'aurait pas l'intention d'abandonner la présidence de la région Poitou-Charentes.

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Dernière minute :  Selon les informations d'Europe 1 qui cite son entourage, Ségolène Royal aurait finalement accepté de renoncer à son poste de présidente de la région Poitou-Charentes pour se consacrer pleinement à ses nouvelles fonctions de ministre de l'Ecologie. L'intérim devrait être transmis lors de la prochaine réunion du conseil régional.

Tout juste nommée ministre de l’Ecologie au sein du nouveau gouvernement de Manuel Valls, Ségolène Royal pourrait bien créer un couac. L’ex-compagne de François Hollande souhaiterait en effet cumuler deux mandats : celui de ministre et celui de présidente de la région Poitou-Charentes. Lors de sa campagne pour la présidentielle de 2012, le chef de l’Etat s’était pourtant engagé à ce que cela n’arrive plus. "Moi, président de la République, les ministre ne pourraient pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local(…) parce que je considère qu’ils devraient se consacrer pleinement à leurs tâches", déclarait le candidat socialiste pendant l’entre-deux tours. "Les membres du gouvernement consacrent tout leur temps à l’exercice de leurs fonctions ministérielles. Il doivent, de ce fait, renoncer aux mandats exécutifs locaux qu’ils peuvent détenir", précisait même la charte de déontologie que Français Hollande a fait signer à ses ministres en 2012.

Hollande va-t-il céder face à Royal ?Deux ans après avoir prononcé ces paroles, François Hollande pourrait bien être confronté à un choix difficile : tenir la ligne de conduite qu’il a imposée à ses ministres ou bien céder face à la volonté de la mère de ses quatre enfants. Car il semblerait que Ségolène Royal soit bel et bien décidée à ne pas lâcher la région Poitou-Charentes qui lui est si chère. "On continue comme avant", aurait d’ailleurs affirmé à Sud Ouest, Maryline Simoné, la porte-parole de la région et vice-présidente du conseil général.

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Quand Ségolène Royal s’élevait contre le cumul des mandatsAinsi, à peine nommée ministre, Ségolène Royal pourrait bien être à l’origine du tout premier couac du nouveau gouvernement. D’autant que, comme le rappelle Le Monde, cette dernière n’est pas hésité à s’élever contre le cumul des mandats lors de la primaire socialiste de 2011. Critiquant ses rivaux d’alors, François Hollande et Arnaud Montebourg, elle avait lâché : "Dès qu’ils en ont l’occasion, ils cumulent le mandat de parlementaire et de président de conseil général. Ce n’est pas conforme à l’idée que je me fais de la morale publique (…) L’intégrité politique, c’est de mettre en conformité les discours et les actes donc la meilleures façon de faire la parité, c’est d’arrêter avec le cumul des mandats". Vidéo sur le même thème : Ségolène Royal, "très honorée" d'avoir été nommée au sein du gouvernement de Manuel Valls