De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que le pays est au bord de la pénurie d’essence, conséquemment à la forte mobilisation sociale contre la loi Travail, les Français ont de plus en plus de mal à se fournir en essence.
Une difficulté qui a débuté la semaine dernière dans le grand Ouest avant de gagner en début de semaine la région Ile-de-France. "Plus de 40% des stations sont en difficulté en région parisienne", reconnaissait le secrétaire d’Etat aux Transports en sortant du Conseil des ministres ce mercredi.
Après cette déclaration, le ministre est sorti de la cour de l’Elysée à l’aide de sa voiture de fonction. La chaîne d’informations en continu BFMtv a donc voulu savoir comment les chauffeurs de ministres faisaient en temps de pénurie.
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"Les véhicules ne sont jamais vides"
"On a fait la queue comme tout le monde, a expliqué l'un d'eux sous couvert de l'anonymat. On prend nos précautions. Quoi qu'il en soit, les véhicules ne sont jamais vides. Quand on arrive à la moitié on fait le plein. On ne sait jamais ce qui peut se passer, on peut être appelé sur une urgence, avoir des kilomètres à faire."
Toutefois, si les chauffeurs de ministres n’ont pas de réserve particulière, ils ont de quoi s’organiser dans les ministères. "On a deux véhicules. On a un véhicule qui reste 'en réserve', il a le plein depuis avant la grève. Pour l'instant on n'a aucun souci. Si on reste sur Paris, on est tranquille pour une semaine", a précisé le ministre des Transports.
Enfin, il y a des ministres pour qui tout roule. En effet, quelques un d’entre eux, à l’instar de Ségolène Royal (Ecologie), roulent en voiture hybride ou électrique. Une situation qui n’aurait pas fait peur non plus à Christiane Taubira qui se déplaçait, elle, en vélo dans les rues de la capitale.
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