La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Penelope Fillon a été mise en examen pour "recel et complicité d’abus de biens sociaux" et "recel d’escroquerie aggravée" mardi soir dans le cadre de l’enquête portant sur ses emplois présumés fictifs. Une annonce qui ouvre la voie à une période sombre pour la Galloise et son mari. En effet, alors que l’instruction va se poursuivre, si François Fillon ne remporte pas l’élection présidentielle en mai prochain, lui et son épouse resteront des justiciables comme les autres et ne pourront donc pas se soustraire aux éventuelles perquisitions et auditions qui seront ordonnées par les magistrats.
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Pas d’immunité pour la Première dame mais...
En revanche, si François Fillon est élu, la situation leur sera plus favorable. Pendant toute la durée de son mandat de président, il bénéficierait de l’immunité présidentielle. Aucune audition ni aucune perquisition de son domicile ou de ses bureaux ne pourrait alors avoir lieu. Toutefois, et comme il n’existe aucun statut officiel pour son épouse, celle-ci ne serait pas protégée de la même manière et ne pourrait donc pas se soustraire aux ordres des juges d’instruction. "Quoi qu’il arrive, Penelope Fillon pourra être jugée sans lui ou convoquée devant les juges", a expliqué à L’Express Me Olivier Karsenti, avocat spécialiste de la corruption basée à Paris.
Néanmoins, "plus aucune perquisition ne pourrait vraisemblablement être menée dans le manoir familial, couvert par l’immunité", écrit le magazine qui cite ensuite Benjamin Blanchet, ancien substitut au parquet financier de Nanterre : "pour la seule raison que François Fillon est susceptible d’y exercer ses fonctions présidentielles. La totalité du domicile serait alors protégé. Penelope en bénéficierait ainsi par ricochet".