Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
En moins de 24 heures, le PS a connu deux défections. Jeudi, l’édile de Fleury-Mérogis (Essonne), David Derrouet a annoncé qu’il quittait le parti majoritaire. "J'annonce officiellement mon départ du Parti socialiste", a-t-il ainsi écrit sur sa page Facebook. Estimant que le gouvernement actuel ne tient pas ses promesses, l’ex-maire PS a également appelé "ceux qui veulent construire un autre modèle de développement économique et industriel" à se rassembler.
Il dénonce le "non-sens" du budget 2014
C’est en effet le volet recettes du budget 2014 qui a conduit David Derrouet à prendre cette décision. Car au-delà de la politique générale actuellement menée par la majorité, il reproche à cette dernière d’avoir voté "une loi contraire aux engagements pris pendant la campagne électorale". Selon lui "il a une collusion terrible entre le pouvoir politique et le pouvoir économique. On fait payer la fraude fiscale, les délocalisations et donc la hausse du déficit aux classes moyennes avec une hausse d’impôts qui va ralentir la croissance et accroître la crise. C’est un non-sens".
Loin d’épargner le président de la République, le maire de Fleury Mérogis a poursuivi en regrettant que François Hollande "se comporte comme un monarque républicain. Le Premier ministre n'est pas Jean-Marc Ayrault, François Hollande est à la fois Premier ministre et président. Il s'est détourné fondamentalement de ses promesses de candidat". Désireux de rester en phase avec ses convictions, il se présentera donc aux prochaines élections municipales en tant que candidat à sa propre succession et ce, sans étiquette.
"Mort aux cons"
La veille, le sénateur-maire de Conflans-Sainte-Honorine a, lui aussi, décidé de quitter le Parti Socialiste. L’édile des Yvelines se déclarait alors "affligé" par la manière dont François Hollande a traité l’affaire Leonarda. "Seul objectif de Mélenchon et (des) irresponsables PS : flinguer Valls, quelle pitié! Mort aux cons", a-t-il même tweeté trois jours avant son départ.