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La langue de Pierre Moscovici a fourché ce mardi matin. Alors qu’il était l’invité d’Europe 1 pour défendre sa candidature au poste de commissaire européen, l’ancien ministre de l’Economie a dit l’inverse de ce qu’il pensait. "On n’est pas candidat à une telle fonction. C’est un projet que j’ai formé avec le président de la République il y a quelques mois", a-t-il commencé par expliquer avant d’entamer l’énumération des arguments qui font que, selon lui, la France devrait le désigner pour ce poste. "Je suis un Français, je suis un Européen. Toute ma vie a été marquée par cette double filiation. J’ai été ministre des Affaires européennes, député européen", a-t-il ainsi avancé. Et celui-ci de poursuivre : "Quand j’étais ministre des Finance, je me suis battu pour redresser la compétitivité de la France, pour réduire le déficit mais aussi pour que nous fassions en sorte de sortir de la zone euro". Aie.
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Moscovici se prépare pour ce poste qu’il convoiteEn effet, et comme le souligne la radio, Pierre Moscovici voulait certainement dire "rester" au lieu de "partir". Un lapsus quelque peu fâcheux quand on sait qu’il se bat actuellement pour que sa candidature soit retenue face, notamment, à celle d’Elisabeth Guigou. D’autant que depuis qu’il n’a pas été reconduit dans le gouvernement de Manuel Valls, il se consacrerait quasi-pleinement à la préparation d’une telle mission.
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