De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Est-il normal qu’on poursuive les écoutes sur l’ancien chef de l’Etat qui pourra demain avoir des responsabilités politiques ?". Lourde de sens quant à ses ambitions politiques, cette petite phrase été lâchée mercredi par Nicolas Sarkozy au cours de l’interview qu’il a accordée à Europe 1 et TF1. Actuellement mis en examen et soupçonné de "corruption active", "trafic d’influence actif" et "recel de violation du secret professionnel", l’ancien chef d’Etat n’aurait pas complètement fermé la porte à la politique. Mieux, il y réfléchirait actuellement en vue d’annoncer sa décision définitive "à la fin du mois d’août ou début septembre", a-t-il indiqué. Une information qui va dans le sens de celle précédemment avancée par le Journal du Dimanche, lequel annonçait que l’ancien chef d’Etat a déjà tout prévu. Selon l’hebdomadaire, celui-ci serait bel et bien prêt à faire son come-back et attendrait la dernière semaine du mois d’août pour l’officialiser.
Des vacances début juillet
Mais en attendant d’annoncer quoi que ce soit, l’ex-leader de la droite aurait décidé de s’accorder un peu de répit. Après avoir été placé en garde à vue puis mis en examen et avoir accordé une interview télévisée – ce qu’il n’avait pas fait depuis sa défaite face à François Hollande en 2012- Nicolas Sarkozyest parti jeudi au Cap Nègre. Là, l’ancien locataire de l’Elysée aurait l’intention de se ressourcer dans la résidence de vacances de son épouse, Carla Bruni.
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Des rendez-vous tout au long du mois ?
Et si l’on ignore combien de temps il souhaite y séjourner, on imagine bien que ces vacances seront de courte durée s’il a véritablement l’intention de revenir sur le terrain à la fin de l’été. Soit dans moins de deux mois. En attendant, et aussi sans doute pour se préparer, Nicolas Sarkozy continuera certainement d’organiser des rendez-vous à son bureau du 77 rue de Miromesnil (Paris). Ses plus fidèles collaborateurs devraient notamment être conviés pour finaliser la stratégie de son éventuel retour. Peut-être continuera-t-il également de donner des conférences aux quatre coins du monde comme il s'est plu à le faire depuis mai 2012. Notons cependant que ses récents démêlés avec la justice pourraient lui laisser moins de temps pour ce type d’activité.
Le congrès de novembre et ensuite 2017 ?
Si le come-back de Nicolas Sarkozy venait à se concrétiser, celui-ci devrait ensuite, et en toute logique, se tourner vers le congrès de l’UMP qui aura lieu en novembre. Celui-ci permettra d’élire le nouveau président du parti d’opposition. Un poste que l’ex-chef d’Etat pourrait bien convoiter et qui lui ouvrirait ensuite un nouvel horizon : la présidentielle de 2017. D’autant que, comme l’expliquait Patrice Machuret, journaliste politique, à Planet.fr, Nicolas Sarkozy a tout intérêt à se présenter au congrès de novembre s’il ne veut pas enterrer sa carrière politique. "Même si la prochaine élection présidentielle est encore loin, s’il ne se présente pas au prochain congrès, c’est fini pour lui. Il est très difficile de se présenter en dehors d’un parti, notamment en termes de financement", a-t-il souligné.
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