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Dans la nuit de mardi à mercredi, l'ancien chef de l'État a été mis en examen à l'issue de sa garde à vue. Son avocat, Me Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert, ont également été placés sous ce régime. Les chefs d'accusations retenus par les juges d'instructions du pôle financier du TGI de Paris sont le recel de violation du secret professionnel, la corruption et le trafic d'influence actifs.
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Nicolas Sarkozy a été placé hier matin en garde à vue et son audition a duré une quinzaine d'heures. Dans la soirée, il a quitté les bureaux de l'office anti-corruption de la PJ de Nanterre pour rejoindre le pôle financier du Tribunal de grande instance de Paris où on lui a signifié sa mise en examen aux alentours de minuit.
Coup dûr pour celui qui envisageait de prendre la tête de l'UMP après un retour qui devait être orchestré cet été. Si certains dans son camp vocifèrent contre "l'acharnement" dont il ferait l'objet, aucun ténor de la droite n'a pour l'instant rompu le silence pour lui venir en aide. Les délits pour lesquels l'ancien locataire de l'Elysée est inquiété sont passibles de peines d'emprisonnement allant jusqu'à 10 ans d'enfermement.
Pour l'avocat de Thierry Herzog, le dossier est trop léger pour que son client soit inquiété outre-mesure : "ces faits ne reposent que sur des écoutes que nous contestons et dont la légalité sera fortement combattue, qui sont non seulement des écoutes entre un client et son avocat, mais plus stupéfiant encore une écoute entre l'avocat et son bâtonnier sur les explications de ce qui aurait pu se passer".
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Ce n'est pas la première fois que Nicolas Sarkozy est mis en examen. Dans le cadre de l'affaire Bettencourt , l'ex-chef de l'État avait été mis en examen avant de bénéficier d’un non-lieu. Ce dernier a regagné son domicile vers deux heures du matin.
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