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Nicolas Sarkozy ne serait pas étranger à la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet à la mairie de Paris. Selon les propos rapportés par la journaliste Marion Mourgue dans son ouvrage à paraître prochainement, Nathalie Kosciusko-Morizet, l’affranchie (editions Pygmalion), l’ancien chef de l’Etat lui aurait en effet "vivement conseillé" de briguer ce mandat en 2014. Estimant que c’est "l’une des responsables politiques qui a le plus d’avenir", il l’aurait même poussée à se présenter "dès le lendemain des présidentielles". "Fonce, tu es sûre de gagner. Même si tu perds, tu auras gagné. Tu es sûre de faire un beau score, tu feras mieux que ce qu’auront fait les autres", lui aurait-il alors assuré, non sans faire une référence aux scores obtenus par Jean Tibéri et Françoise de Panafieu à Paris, respectivement en 2001 et en 2008.
"Je suis son ami plutôt que son mentor"Malgré les conseils et le soutien qu’il témoigne à NKM, Nicolas Sarkozy se serait également défendu d’agir comme un "mentor". C’est "une femme libre", aurait-il affirmé avant d’ajouter : "Il n’y a pas d’enjeu entre elle et moi. Je ne la considère pas comme une ‘créature’ mais comme une jeune responsable de grand talent". Et l’ex-président d’insister : "On s’entend très bien. Je suis son ami plutôt que son mentor". Peu avare de compliments à l’égard de NKM, il aurait par ailleurs expliqué : "Les autres demandent avant de démontrer, elle démontre avant de demander. C’est pour ça qu’elle va gagner".
"NKM a un plan marketing qui échoue"Mais si pour Nicolas Sarkozy la victoire de l’ancienne ministre aux prochaines municipales ne semble faire aucun doute, les sondages indiquent l’inverse. Une étude Ifop pour le JDD de dimanche dernier créditait ainsi la socialiste Anne Hidalgo de 52,5% d’intentions de vote au second tour. Loin de mâcher ses mots lorsqu’il s’agit de la candidate UMP, l’actuel maire de Paris, Bertrand Delanoë, a estimé dimanche au micro du "Grand Rendez-vous" d’Europe 1/ Le Monde/ iTélé qu’elle avait "un plan marketing qui échoue". Selon l’édile qui s’apprête à laisser sa place dans un peu plus de deux mois, "tout ce qu'elle dit est complètement décalé. Elle est restée ce qu'elle est : député de l'Essonne. Je respecte l’ambition. Elle avait une ambition d’être maire de Paris, mais elle n’a pas fait de cette ambition quelque chose qui est inspirée par la vie, les attentes, les difficultés, des Parisiens. La comparaison avec Anne Hidalgo est très cruelle".