De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il n’a pas fait dans la dentelle. Plutôt pessimiste quant aux scores de l’UMP aux prochaines élections municipales, Nicolas Sarkozy n’a pas mâché ses mots pour décrire ce qui, selon lui, risque de se passer. Le parti d’opposition va prendre "une branlée aux municipales comme aux européennes", a-t-il en effet prédit, rapporte le Canard Enchaîné. Toujours d’après l’hebdomadaire satirique, l’ancien chef de l’Etat aurait également détaillé ses pronostics en annonçant que "Paris, c'est plié, et Marseille risque d'être perdu. Il n'y aura que très peu de gains, qui ne contrebalanceront par les pertes de 2008. Le PS va s'en sortir et le Front national gagnera des villes". Et l’ex-locataire de l’Elysée de démonter la promesse faite par Jean-François Copé en novembre dernier en assurant qu’il n’y "aura pas de vague bleue". D’après Nicolas Sarkozy, "on parlera surtout dans les médias d’une vague bleue marine".
Et son retour en politique ?Et alors que son éventuel retour dans l’arène politique est source de nombreuses rumeurs, l’ancien président de la République a, une fois encore, alimenté le suspense en confiant à un proche: "Si je reviens, ce ne sera pas avant septembre ou octobre". Il y a quelques semaines, Le Point avait rapporté des propos tenus par Nicolas Sarkozy, lesquels ne faisaient aucun doute qu’il reviendrait à ses premières amours : "La question n’est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n’ai pas le choix". Le ‘champion de la droite’ attendrait-il ainsi que l’orage des élections municipales et européennes passe pour faire son grand retour et s’imposer ainsi comme ‘le sauveur de l’UMP’ ?
En vidéo - Ambiance à l'UMP : quand Fillon met un vent à Copé