De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
« Mais que peut faire M. le Ministre de l'Intérieur – à part concentrer ces populations étrangères dans des camps, où la vie serait sans doute si peu conforme à ce qu'elles escomptaient du voyage qu'elles préféreraient déguerpir d'un territoire aussi inhospitalier ? » Dans une note publiée le 19 février dernier sur son blog, repérée ce lundi par l’AFP, Paul-Marie Coûteaux, tête de liste FN-Rassemblement Bleu Marine aux municipales dans le VIe arrondissement de Paris, s’en prend aux « Romanichels » qui, selon lui, défigurent Paris.Un problème « d’ordre esthétique »Paul-Marie Coûteaux estime en effet que la présence des Roms constitue un « spectacle indigne de Paris, indigne de la France, indigne d'un grand pays », et qu’il s’agit d’un problème « d’ordre esthétique ». Le candidat à la mairie du VIe explique ainsi les photographier quand il en croise « un trop grand nombre » et publier les images sur son blog. « Serait-ce seulement pour apaiser la rage que me donne le spectacle désolant de ces femmes, de ces enfants, et quelquefois de ces familles entières qui, dans un état d'abandon indescriptible, parsèment l'arrondissement, l'amochent de part en part, et rompent le charme de la moindre promenade » écrit-il. SOS Racisme porte plainteL’association SOS Racisme a dénoncé lundi soir « des propos immondes » et a indiqué le dépôt dans les jours à venir d’une plainte « au regard de la gravité et de l’abjection de cette « prose » antirépublicaine ». En attendant, Paul-Marie Coûteaux peut semble-t-il compter sur le soutien de Wallerand de Saint-Just, candidat FN à la mairie de Paris. S’il avoue qu’il « ne s’exprimerai[t] pas ainsi », il ne condamne pas non plus ces propos.« Je ne m'exprimerais pas ainsi […] mais je n’ai pas à condamner »« M. Coûteaux est un grand garçon, il s'exprime comme il veut. Je ne m'exprimerais pas ainsi, c'est tout ce que je peux dire. La campagne FN-RBM ne s'exprime pas comme M. Coûteaux. Mais je n'ai pas à condamner » a-t-il confié au Parisien.fr. «Dès qu'un gouvernement est confronté à des phénomènes d'immigration importants, il faut bien qu'il trouve des solutions» ajoute-t-il, avant de temporiser, indiquant qu’ « il n'est pas question dans un programme politique pour régler des problèmes d'immigration, fût-ce celui des Roms, de parler de camps ».