La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Depuis quelques jours, Marielle de Sarnez était pressentie pour prendre la présidence du groupe MoDem à l'Assemblée nationale. L'ancienne ministre a annoncé à l'AFP qu'elle préférait prendre "la présidence d'une commission". Samedi 24 juin, elle a affirmé, dans un long poste Facebook, avoir vécu les semaines "les plus tristes" de sa "vie politique". Selon elle, elle a été confrontée à un "déferlement de malveillance", qui l'a laissée "meurtrie". Marielle de Sarnez y précise également que la proposition de prendre en charge un portefeuille ministériel lui a été faite "à deux reprises entre 2002 et 2007. Je l’avais refusée, ne me sentant pas en cohérence avec le projet présidentiel qui était alors incarné", écrit-elle.
Pour l'ancienne ministre, ce quinquennat et le renouveau incarné par Emmanuel Macron l'ont poussée à accepter le ministère des Affaires européennes dans le premier gouvernement d'Édouard Philippe. "Je me sentais partie prenante de l’action à mener, si proche de l’inspiration qui guidait les pas du nouveau Président, reconnaissante de sa confiance, et heureuse d’agir à ses côtés pour réconcilier les Français avec l’idéal européen", continue-t-elle.
Traversée du désert
Le duel entre la numéro 2 de la formation centriste et le secrétaire général du MoDem, Marc Fesneau, n'a donc pas eu lieu. Le député du Loir-et-Cher a été élu a l'unanimité pour prendre la présidence du groupe et de ses 42 députés. Selon libération, Marc Fesneau s'attelle depuis un an à dresser en interne la liste des investitures pour le MoDem pour les négocier avec "En Marche !". Depuis 2010, il s'acharne à animer le parti et ses fédérations départementales touchées par la longue traversée du désert du parti présidé par François Bayrou.
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L'ancienne ministre des Affaires européennes a quitté ses fonctions le mercredi 21 juin suite à l'enquête sur les emplois présumés des assistants parlementaires européens du MoDem, dont elle est la vice-présidente. Selon Libération, Marielle de Sarnez souhaiterait prendre la présidence de la prestigieuse commission des Affaires étrangères.