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Invitée sur I>Télé mardi soir, Marine Le Pen n'a pas hésité à comparer sa famille à celle des Kennedy dont "l'intégralité des membres ont fait de la politique".

Fondé par le père, présidé par la fille élue à 100%, vice présidé par le gendre et représenté par la petite fille à l’Assemblée nationale... Non, ce n’est pas du pouvoir nord-coréen dont on parle mais du Front National, autoproclamé "premier parti de France". Au lendemain de sa victoire à la présidence du FN, Marine Le Pen et ses 100% obtenus ont fait l’objet de vives critiques et les remarques sur les airs d’entreprise familiale dont se pare le parti d’extrême droite allaient bon train. Des remarques qui, bien évidemment, n’ont pas manqué d’agacer l’intéressée.

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Invitée mardi soir sur I>Télé, l’épouse du vice-président du FN a réagi aux accusations portant sur le parti dont le père est président d’honneur. Et pour justifier cette dimension filiale, Marine Le Pen a pioché dans l’histoire américaine pour riposter. "Les Kennedy ça ne dérange personne ! Quasiment l'intégralité des membres de cette famille ont fait de la politique. Il y a une fascination pour cette famille et nous, nous n'aurions pas le droit ?" s’est-elle étonnée.

Pour la tante de Marion Maréchal-Le Pen, c’est "étonnant qu'une dynastie fasse l'admiration de certains quand ça se déroule aux Etats-Unis où dans d'autres mouvements politiques mais quand c'est au FN, c'est source de critiques".

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Poursuivant dans son raisonnement, elle explique que sa famille devrait susciter plus d’admiration que d’animosité au regard du sacrifice qu’elle consent pour le pays. Selon elle, le clan Le Pen "est une famille qui a beaucoup sacrifié à la France, à sa tranquillité, ses hobbies et à sa vie de famille" a-t-elle soulignée.

Or les remarques portant sur cette loi salique ayant cours dans les arcanes du parti frontiste n’ont pas été uniquement formulées par des journalistes comme Marine Le Pen semble l’expliquer. Arrivé quatrième au comité central du FN, Florian Philippot avait justifier ce revers de la sorte : "je n’ai pas ce coup de pouce de m’appeler Le Pen, qui reste indéniablement un coup de pouce".

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