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Aurore Bergé, députée LRM, a malgré elle fait beaucoup parler cette semaine. En cause ? L'avalanche de remarques sexistes suscitées par la robe qu'elle portait sur un plateau télé. Découvrez cinq anecdotes sur cette ancienne militante des Républicains, ralliée depuis peu à Emmanuel Macron.
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Son père c’est Stallone

Aurore Bergé a commencé à militer à l’âge de 16 ans en entrant à l’UMP après la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle de 2002. Un choix politique qui est assez loin des opinions de ses parents qui ont pris part aux mouvements de mai 68. Pour autant, malgré leurs divergences, ils soutiennent leur fille dans son engagement. "C’était une espèce d’évidence, mon engagement fait réellement partie de moi. Il y a ceux qui râlent dans un coin et ceux qui se lancent", explique la députée en 2012 au Figaro.

Aurore Bergé a dû compter aussi sur la petite notoriété de ses parents, tous deux comédiens. Son père qui a pour nom de scène Alain Dorval n’est autre que la voix française de Sylvester Stallone. Sa mère prête de son côté sa voix à Brooke Logan, personnage emblématique de la série Amour, gloire et beauté. C’est l’actrice Katherine Kelly Lang qui l’incarne depuis les débuts du soap dans les années 1980.

Un ex-mari…socialiste !

Gage d’ailleurs qu’Aurore Bergé n’a pas peur de la divergence, elle a été mariée pendant plusieurs années au socialiste Nicolas Bays. En 2012, alors que les campagnes de Nicolas Sarkozy et François Hollande battent leur plein, les deux époux doivent composer à la maison comme le révèle la députée dans Le Figaro : "C’est animé à la maison ! Ce n’est pas toujours évident, il ne faut pas blesser l’autre. Et puis, être hermétique. On ne se dit rien de ce qu’on pourrait savoir sur la campagne."

Leur mariage dont ils s’amusent dans les médias et qui a pour témoins Roselyne Bachelot et Pierre Moscovici, se termine peu après la présidentielle : Aurore Bergé confiera à Rue89 en 2013 qu’ils ne sont plus ensemble. Dans un récent portrait de Libération, elle lâche sans en dire plus : "C’était une vraie erreur. Plus jamais je ne le ferai."

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Sarkozy, Fillon, Pécresse, Juppé, Macron

Aurore Bergé a rejoint les rangs macronistes pendant la campagne présidentielle de 2017 alors qu'elle avait soutenu et travaillé auparavant avec de nombreuses personnalités politiques des Républicains.

Proche de Valérie Pécresse – elle est d’ailleurs présente sur sa liste aux élections régionales de 2010 – elle soutient François Fillon en 2012 quand celui brigue alors la tête de l’UMP. Deux ans plus tard, c’est en revanche à Nicolas Sarkozy qu’elle apporte son engagement.

Ce n’est finalement que pendant la primaire de la droite et du centre de 2017 qu’elle rejoint Alain Juppé. En janvier alors que le Peneloppe gate éclate, elle refuse de soutenir François Fillon. L’argument qui la fait basculer ? La volonté du candidat des Républicains de revenir sur l’adoption plénière par des couples de même sexe. Un projet de loi que, à contre courant de son camp, elle avait fermement défendu. 

Au mois de février 2017, elle s'engage dans le camp d’Emmanuel Macron.

Une snippeuse

En quelques mois au sein des rangs de La République en Marche, Aurore Bergé est devenue une incontournable. Très présente dans les médias elle n’hésite pas à affronter Jean-Jacques Bourdin et Christophe Castaner, désormais chef du parti de la majorité, la qualifie volontiers de "warrior". Le Monde rapporte ainsi que la porte-parole du groupe LRM à l’Assemblée fait partie, avec un petit groupe d’autres députés, des "snipers de la Macronie".

En lien direct avec le président de la République, ou ses très proches, ils sont prêts à réagir dans les médias à la moindre attaque. Leurs relais sont nombreux. Comme l’explique un proche du chef de l’Etat dans le quotidien du soir : "C’est le 11e choc de Macron, un commando de jeunes députés sans états d’âme, mobilisables dans la minute, d’une loyauté sans faille".

Les profs n’en sont pas fans

En ce début de quinquennat, Aurore Bergé n’a pas vraiment les profs dans la poche. Avec la députée UDI, Béatrice Descamps, elle a publié un rapport sur les relations école-parents qui n’a pas vraiment été au goût des professionnels du secteur. Plusieurs préconisations ont fait bondir sur les réseaux sociaux, et notamment celle qui conseille d’éviter dans les bulletins les remarques "désobligeantes voire stigmatisantes sur le long terme pour l'élève et son orientation".

Les deux élues estiment également que trop souvent les professeurs sont déconnectés des quartiers où ils enseignent. "Ils n'en sont le plus souvent pas originaires, ils n'en connaissent pas les spécificités et vivent de moins en moins là où ils enseignent", écrivent-elles.

Face aux critiques, Aurore Bergé a mis en avant le travail réalisé auprès des syndicats et de plusieurs associations.