Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Dans une interview à paraître le 24 avril dans le journal Le Point, Rachida Dati a annoncé mettre un terme à sa campagne pour succéder à Bertrand Delanoë.
Elle déclare à propos de Nathalie Kosciusko-Morizet qu'elle est "déjà choisie par les médias et le système. La réalité est celle-là, même si je le regrette pour les autres candidats. Dans ce contexte, je retire ma candidature".
Une primaire jugée "complexe et inéquitable"
Ce renoncement est l'épilogue d'une campagne qui aura vu Rachida Dati exprimer de profonds désaccords avec la direction de son parti. Le 14 mars, après l'annonce des modalités du scrutin des primaires, l'ancienne garde des Sceaux avait co-signé un communiqué avec Jean-François Legaret et Jean-Yves Bournazel pour exprimer son mécontentement:
"Rachida Dati, Jean-François Legaret et Pierre-Yves Bournazel, regrettent la complexité, l'opacité et l'inéquité qui président à la préparation des primaires à Paris [...] Le système choisi pour ces primaires, en dépit d'autres possibilités moins coûteuses, ne garantit en aucun cas la transparence et l'équité essentielles au bon déroulement et à la légitimité de ce scrutin".
Le feuilleton des élections internes à l'UMP n'est pas encore terminé.
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