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Interrogé mardi par France Inter suite à l’article paru sur Médiapart (article payant) l’accusant d’avoir été le bénéficiaire d’un "trust" de 2,2 millions d’euros géré par son majordome en Suisse, Jean-Marie Le Pen a préféré attaquer plutôt que se défendre.
"Ça fait partie de l’offensive générale lancée contre nous.", a déclaré par téléphone le cofondateur du Front national avant de faire une charge contre le site dirigé par Edwy Plenel : "Je ne suis pas tenu de m’expliquer sur ce que dit n’importe qui, en particulier les organes para-policiers qui sont chargés de semer la perturbation dans la classe politique."
Puis, Jean-Marie Le Pen précise : "C’est comme ça qu’ils gagnent leur croûte : ils manient le scandale, le «on-dit»… Voilà, c’est tout…"
Florian Philippot attend des "éclairages"
En début de semaine, le site a fait savoir que Jean-Marie Le Pen aurait été le bénéficiaire d’un "trust" - une opération permettant de séparer le propriétaire d’un bien de son bénéficiaire - de 2,2 millions d’euros, principalement sous forme de lingots et de pièces d’or, hébergé dans le pays helvète.
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L’existence du "trust" aurait été dévoilée au parquet de Nanterre par le service de renseignements Tracfin, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur le patrimoine de Jean-Marie Le Pen, ouverte depuis 2013.
Suite à cet article, le numéro 2 du FN et bras-droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, avait déclaré : "Je ne peux pas croire que cela soit vrai (…) cela me paraît étrange connaissant Jean-Marie Le Pen." "Je crois qu'il s'en expliquera, c'est une affaire personnelle qui le concerne. J'ai eu Marine Le Pen au téléphone qui est très surprise et qui n'en connaissait rien non plus et qui attend comme nous tous des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen", avait-il ajouté sur l’antenne d’I-Télé. Pas sûr que ces "explications" soit de nature à rassurer la présidente du parti.
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