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Elles devraient être au-dessus de tout soupçon, mais se retrouvent parfois empêtrées dans des enquêtes judiciaires ; les personnalités politiques, mises sur l’estrade de la scène publique, sont régulièrement la cible d’enquêtes, et s’affichent en première page des journaux.
Dernier en date à rejoindre ces hommes et femmes politiques soupçonnés par les enquêteurs : Eric Ciotti. Le député des Alpes-Maritimes, et président du parti Les Républicains, est visé, fin mai, par une enquête ouverte du parquet de Nice pour des accusations de détournement de fonds publics. Les faits auraient été signalés par Anticor, une association engagée contre la corruption dans le domaine politique.
Eric Ciotti est, en effet, soupçonné d’avoir utilisé, et d’avoir fait profité, de l’utilisation de cartes de parking gratuites dans la ville de Nice. Huit personnes, dont Eric Ciotti et plusieurs de ces collaborateurs, en auraient profité lors de la dernière élection législative en 2022. Ce dernier a tenu à assurer qu’il ne se sentait pas “concerné par cette affaire”.
L’hécatombe de 2024
Deux mois plus tôt, la maire de Paris, Anne Hidalgo, était elle aussi visée par une enquête du parquet national financier. Début mars, les enquêteurs procédaient même à une perquisition à l’Hôtel de ville de Paris afin de trouver d’éventuels éléments concernant son voyage à Tahiti, en 2023. L’enquête concerne une prise illégale d’intérêts et des détournements de fonds publics. La plainte était, là encore, rapportée par une association anti-corruption.
Une campagne présidentielle sous la coupe de la corruption
Lors des dernières élections présidentielles, plusieurs candidats étaient soupçonnés par la justice. Du côté de Jean-Luc Mélenchon, alors candidat La France Insoumise (LFI), une perquisition de grande ampleur s’est même déroulée dans différents fiefs du parti. Les perquisitions, menées par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions, avaient pour de trouver des éléments dans le cadre d’une enquête pour soupçon d’emploi fictif, mais aussi sur les comptes de sa campagne.
La représentante Les Républicains, Valérie Pécresse, était, elle, visée par une enquête de détournement de fonds publics dans le cadre de sa campagne pour la présidence, mais aussi de financement illégal, d’abus de biens sociaux et ou prises illégales d’intérêt.
La plus médiatique
Une autre enquête dont les Français ont largement entendu parler est celle concernant François Fillon. En effet, l’homme politique était soupçonné d’emploi fictif. Son épouse aurait perçu près de 500 000 euros en tant qu’attachée parlementaire.
Ces accusations, portées par le journal Le Canard enchaîné, ont largement font parler d’elle. François Fillon, qui était alors pressenti candidat pour Les Républicains pour les élections présidentielles, s’est vu, finalement, être mis à l’écart.
Du côté du gouvernement
L’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, était lui aussi sous le joug d’accusations. Le ministre était accusé de viol. L’enquête a duré plusieurs mois avant d’aboutir sur un non-lieu en appel le 24 janvier 2023.
Son prédécesseur, Christophe Castaner, avait lui aussi fait l’objet d’une information judiciaire, il était accusé de discrimination à l’encontre d’un policier suspendu de ses fonctions. L’ancien ministre était alors soupçonné d’avoir porté un jugement sur la religion du policier, alors suspecté de radicalisation.
Plusieurs autres personnalités politiques ont elles aussi été visée par des enquêtes, notamment lors des élections présidentielles il y a dix ans, l’affaire de Dominique Strauss-Kahn était portée sur les JT, une affaire qui a marqué pour ses rebondissements en série.