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Plus que jamais un casse-tête. Former un gouvernement ne s’est jamais révélé une tâche simple; elle peut d’ailleurs prendre plus ou moins de temps. Le second tour des élections législatives laissent présager une situation unique dans l’histoire de France. Car, bien que trois cohabitations ont déjà eu lieu, pour la première fois depuis l’Etat Français en 1940, le président de la République devra peut-être composer avec un Premier ministre d’extrême droite. En l’occurrence Jordan Bardella, dans l’hypothèse d’une majorité absolue (voire d’une majorité relative comme certaines voix le laissent entendre).
Le RN se tient prêt
Depuis l’annonce de la dissolution, les dirigeants du Rassemblement national répètent qu’ils sont “prêts” à exercer le pouvoir. Les noms de ceux à qui seraient attribués les portefeuilles seraient déjà définis, a assuré Marine Le Pen sur France inter le 2 juillet. Y figureraient des personnalités ayant participé à la campagne des législatives ainsi que des membres de la “société civile”.
Quels ministres à gauche ?
A l’inverse, si c’est la gauche qui l’emporte, celle-ci pourrait vouloir représenter l’une de ses tendances, celle de la France Insoumise. Or Emmanuel Macron a clarifié sa position à ce sujet : le camp présidentiel accepte certes, afin de barrer la route au Rassemblement national, de favoriser le vote pour des candidats LFI qui seraient en position de battre le parti d’extrême droite. Toutefois, “pas question” pour autant de former une coalition avec les Insoumis, a-t-il martelé lors de l’ultime Conseil des ministres du cabinet Attal ce mercredi.
En outre, au sein du Nouveau Front populaire, nombreux sont ceux qui ont clairement r efusé l’hypothèse d’une nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Mais l’équilibre des pouvoir ne pourra être déterminé qu’à l’issue du scrutin dimanche. Si, au sein du Nouveau Front populaire LFI se trouvait en position de force, il pourrait être difficile d’opposer un non catégorique. Par ailleurs, cela n’exclut pas non plus un gouvernement “d’Union nationale” où figureraient quelques Insoumis.
Des hypothèses
A quoi, dès lors, peut-on s’attendre pour le prochain conseil des ministres ? Dans le diaporama ci-dessous figurent quelques noms de personnalités pouvant être appelées à exercer des fonctions ministérielles, en cas de victoire du RN ou bien en cas de victoire de du Nouveau Front populaire. Il ne s’agit évidemment que d’hypothèses pour quelques grands ministères (nous n'avons pas pris en compte l'écologie ou l'éducation, des sujets qui n'ont quasiment pas été abordés pendant la campagne électorale).