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Le Parti Socialiste avait été mis hors jeu dès le premier tour et avait d'ailleurs appelé à voter pour l'UMP lors des élections législatives partielles qui avaient lieu ce week-end dans l'Oise. C'est le député sortant UMP, Jean-François Mancel, qui a été réélu lors de ce second tour... mais avec moins de 800 voix d'avance sur la candidate FN.
Florence Italiani a réussi à attirer pas moins de 48,59% des voix, contre 51,41% des voix pour le candidat UMP. Personne ne s'attendait à un score aussi serré. Mais la vraie leçon à tirer de cette élection se trouve surtout du côté de l'abstention... En effet, lors de ce second tour elle s'est élevée à 64,70%, après avoir été de 67,21% au premier tour.
"Notre candidate a pulvérisé les capacités de progression"
Très rapidement, Marine Le Pen a réagi à l'élection dans un communiqué : "avec une hausse de 22 points, et un quasi-doublement du nombre de voix entre les deux tours, notre candidate a pulvérisé les capacités de progression face au candidat du système, comparativement aux élections de juin".
Elle évoque également un "résultat historique" pour la candidate FN "qui frise la victoire". Pour elle, cela "doit être analysé comme une extraordinaire accélération de la dynamique du Front national et un magnifique signal d'espérance".
Le FN, "parti de l'espérance"
Marine Le Pen poursuit son communiqué en se réjouissant du "signe supplémentaire de ce que le FN devient aux yeux des Français, de plus en plus lucides, le parti de l'espérance, face à une UMPS qui éprouve les pires difficultés à sauver ses prébendes".
Côté UMP, dans un communiqué, Jean-François Copé se montre ravi "des victoires des candidats soutenus par l'UMP, Napole Polutélé et Jean-François Mancel, lors des élections législatives partielles à Wallis-et-Futuna et dans l'Oise". Il s'agit pour lui d'"un coup de semonce supplémentaire pour François Hollande et son gouvernement. Il y a eu cinq élections partielles depuis l'élection de François Hollande : ces cinq élections ont été emportées par l'UMP et perdues par la gauche"
© BERTRAND LANGLOIS / AFP