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Leurs protestations sur leurs conditions de travail ont déplu en haut lieu. Les CRS en charge de la surveillance de la résidence secondaire du couple Macron seront remplacés par des gendarmes dès le 20 février prochain, comme le précise La Voix du Nord qui confirme une information du Point. Les fonctionnaires de police s'étaient plaints à plusieurs reprises de leurs mauvaises conditions de travail à leurs syndicats. Comme le rapporte Le Parisien, en août dernier déjà, les CRS avaient dû renoncer à leurs fusils d'assaut HK G36 ainsi qu'à leurs gilets pare-balles lourds. La raison ? On craignait qu'ils puissent effrayer les vacanciers. Le syndicat UNSA-Police avait dû intervenir afin qu'ils retrouvent leurs équipements en octobre.
En décembre également, les CRS avaient demandé à pouvoir bénéficier d'un abri pour se protéger des intempéries. Le syndicat UNSA-Police était parvenu à faire annuler une sanction contre un fonctionnaire de police qui s'était abrité dans un véhicule lors de fortes pluies. Ils se plaignaient également de l'absence de toilettes à proximité de leur périmètre de surveillance.
Les CRS remplacés par des gendarmes mobiles
Des requêtes à répétition qui ont agacé au sommet de l'État. RTL précise qu'Emmanuel Macron n'avait pas apprécié le boycott des CRS lors d'un de ses déplacements à Marseille. Les membres de l'unité s'étaient tous mis en arrêt maladie pour protester contre un projet de fiscalisation de leurs primes d'indemnité journalière d'absence temporaire.
L'unité a donc été relevée et sera remplacée par des gendarmes mobiles dès le 20 février prochain à la surveillance de la villa des Macron, comme le confirment les syndicats. Des syndicats dont ne peuvent pas bénéficier les gendarmes, en raison de leur statut de militaire. Des gardes donc "plus dociles", raille l'UNSA-Police.