De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Fraîchement élu maire d’Hayange (Moselle), Fabien Engelmann fait déjà parler de lui. En cause, la parution d’un livre autobiographique dans lequel l’ex syndicaliste CGT et ancien membre du NPA livre ses "peurs" vis-à-vis de l’Islam.
Dénonçant "l’idéologie mahométane", le maire FN de 34 ans fustige un dogme qu’il qualifie de "très offensif et très dangereux pour la démocratie, pour les droits des femmes et pour nos libertés individuelles".
Insistant sur la "peur" que la troisième religion du livre lui inspire, Fabien Engelmann précise qu’il a lu le Coran et, fort de cette expérience donc, considère que les textes rédigés au 7ème siècle constituent une "idéologie", "sectaire, figée dans son passé" (sic).
"Comparer l'idéologie islamique au nazisme"
Il fait également l’éloge du Parti pour la Liberté néerlandais (allié au FN pour les européennes) saluant le fait que Geert Wilders, son homologue hollandais, "n'hésite pas à comparer l'idéologie islamique au nazisme". Liant suspicion idéologique envers l’islam et immigration, l’auteur affirme ainsi "trop viennent bien souvent pour profiter des aides sociales sans travailler et pour imposer une idéologie religieuse ‘moyenâgeuse’ ".
Édité par Riposte Laïque, mouvement ouvertement islamophobe, l’ouvrage suscite l’indignation parmi la communauté musulmane de sa ville choquée par la violence de ces propos. "Je n’aime pas ces mots, cela blesse. Il n’aurait pas dû les dire. Il nous insulte, ce n’est pas normal" a confié un fidèle au micro d’Europe 1.
La radio généraliste rapporte également le témoignage d’Ahmed qui craint que le contenu de ce réquisitoire anti-islam annonce la couleur de son mandat : "on sait qu’il va être hostile à la religion musulmane, c’est connu. Il est buté sur ses idées. S’il a du temps à perdre inutilement (…) On ne sera pas contre lui, on ne lui souhaite que du bien. Espérons que son avis change !".
Si son point de vue sur l’Islam demeure inquiétant, la nostalgie de l’Algérie Française n’est pas en reste. "Je ne peux m'empêcher de rappeler encore et toujours que l'Algérie doit tout à la France" affirme-t-il avant d’ajouter "certains d'entre-eux (algériens NDLR) trouventencore le moyen de venir dans notre pays quémander toujours plus de générosité, dans cette France qu'ils haïssent et sur laquelle ils crachent. Ils nous reprochent une colonisation qui les a enrichis et dans laquelle ils auraient dû normalement prospérer s'ils s'en étaient donné la peine".
Contacté par Europe 1, le nouvel édile n’a curieusement pas souhaité commenter.