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Alors que le cofondateur du Front national sera bientôt convoqué par les instances disciplinaires du parti, celui-ci a publié les griefs à son encontre.

Le cofondateur en 1972 du FN, Jean-Marie Le Pen, est prêt à tout pour faire entendre sa voix et montrer qu'il est la victime dans cette guerre interne l’opposant à sa fille et présidente du parti, Marine Le Pen.

Tant est si bien que le (toujours) président d’honneur du Front national a publié mercredi via son compte Twitter sa convocation pour se présenter au bureau exécutif du parti le 20 août. Sur cette convocation, signée par Marine Le Pen elle-même, sont listés tous les griefs qui sont reprochés à Jean-Marie Le Pen et qui "sont susceptibles de constituer des fautes graves, sanctionnées par les statuts et les principes du FN".

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Le FN n’a pas apprécié son intrusion sur la scène lors du 1 er mai

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On apprend ainsi qu’il est reproché au "Menhir" d’avoir réitéré ses propos sur les chambres à gaz, "un détail de l’histoire de la guerre", d’avoir déclaré, entre autres, dans le journal d’extrême droite Rivarol qu’il n’avait "jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître", ou encore toutes ses prises de position hostiles à Marine Le Pen et au FN après sa suspension du parti.

Sont également reprochés à Jean-Marie Le Pen tous ses propos à l’encontre du vice-président du FN, Florian Philippot, considéré par l’incriminé comme le responsable de son éviction du Front national, et qu’il a attaqué dans plusieurs médias.

Plus surprenant, la convocation indique que le parti frontiste n’a pas beaucoup apprécié son intrusion inopinée sur la scène où Marine Le Pen s’apprêtait à faire son discours pour le traditionnel défilé du FN, le 1 er mai.

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