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Confirmant une information du Courrier Picard, Jérôme Lavrilleux va quitter son siège de conseiller général de l’Aisne. L’homme qui a fait éclater le scandale Bygmalion explique mettre en application le principe du non-cumul des mandats qu’il avait défendu pendant sa campagne. Elu eurodéputé en mai dernier, celui qui s’est fait mettre à la porte de l’UMP depuis affirme avoir toujours été "contre le cumul des mandats".
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Il devrait envoyer sa lettre de démission au président PS du département de l’Aisne, Yves Daudigny, ce vendredi. L’ex-bras droit de Jean-François Copé occupait ce siège depuis 2002. De côté du Conseil général on explique que Jérôme Lavrilleux n’était pas des plus assidus. "Depuis qu'il avait été nommé directeur de cabinet de Copé (NDLR. en 2011), on ne l'avait plus revu" a fait savoir le chef de file UMP du Conseil, Hervé Muzart.
Membre du staff de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy, Jérôme Lavrilleux avait avoué sur BFM TV avoir participé au système de fausses factures mises en place avec la société Bygmalion pour maquiller les comptes de campagne de l’ex-président. S’il ne fait plus partie de l’UMP, Jérôme Lavrilleux siège au Parlement européen avec les eurodéputés de droite au sein du PPE.
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