Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Depuis que Christiane Taubira n'est plus au gouvernement, elle n'hésite plus à montrer les crocs. Surtout, elle n'a apprécié que Manuel Valls, après une visite dans une prison à Nîmes, eût dit qu'en matière de politique pénale, "le gouvernement agit, et tout particulièrement depuis que Jean-Jacques Urvoas est garde des Sceaux."
L'ancien garde des Sceaux - pas vraiment en bons termes avec Manuel Valls - avait alors répliqué sur Twitter :
"Je ne vais pas laisser piétiner tout ça !"
Ce mercredi dans le Canard enchaîné, elle va plus loin. "Il ne faut pas que ces deux-là jouent à me faire la guerre ! Il y a eu en faveur de ma politique une dynamique collective, je ne vais pas laisser piétiner tout ça ! Je peux devenir méchante !", menace-t-elle.
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Christiane Taubira tient aussi à pointer les "contradictions" du Premier ministre et de son successeur, affirmant avoir dû "(s)e battre pour obtenir le milliard nécessaire" à son plan de création de 9 700 nouvelles places de prison . Même, "à plusieurs reprises, Manuel (Valls lui) a demandé de retarder l’ouverture de chantiers de trois ou quatre mois, histoire d’accorder une petite respiration de trésorerie au budget de l’Etat", accuse-t-elle.
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