
Avec l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat et les pensions parfois modestes, de nombreux retraités français envisagent de s’installer à l’étranger.
Il voulait leur faire une visite surprise, mais c'est bien une soudaine odeur de cannabis qui a eu le don d'interloquer Emmanuel Macron. En déplacement en Guyane vendredi soir, le président, qui arpentait les rues de la Crique à Cayenne aux côtés de Marie-Laure Phinera-Horth, la maire de la ville, a commencé à déceler quelques odeurs suspectes…
"Il y en a parmi vous qui ne fument pas que des cigarettes !" a-t-il constaté avec un large sourire provoquant l'hilarité. Et de préciser : "J’ai encore du nez !". Quelques instants plus tard, le chef de l'État, reprenant son sérieux, à toutefois cru bon de rappeler aux habitants des quartiers sensibles de Cayenne et de sa périphérie que cela ne risquait pas de les "aider à bien travailler à l’école… Il faut le dire au plus jeunes".
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"C'est un quartier chaud"
Après être passée non loin du Rond-point des 100 boîtes aux lettres à Matoury, Marie-Laure Phinera-Horth n'a donc pas hésité à faire part à Emmanuel Macron des problématiques de drogues rencontrées dans sa commune et notamment dans ce quartier. "C'est un quartier chaud. Il y a des dealers, du trafic de stupéfiants, de la prostitution", a-t-elle indiqué, précisant, au passage, que sa ville était parfois surnommée "Chicago". Le président, en tous cas, a pu en flairer l'ampleur.
En vidéo - Ils détournent l’interdiction de vendre du cannabis