abacapressMacron au 20 heures : les réactions des politiques
L'interview d'Emmanuel Macron hier soir au journal de 20 heures de France 2 a suscité de vives réactions, particulièrement à gauche. En cause, sa décision d'attendre la fin des JO pour nommer un nouveau premier Ministre.

Lors de sa visite très médiatisée du Village Olympique lundi, Emmanuel Macron avait demandé "une trêve sportive" durant la durée des JO. Soit une trêve politique. Résultat, le Nouveau Front Populaire a enfin et sans tarder, après des semaines de tergiversations, réussi à s'accorder mardi soir sur un nom plébiscité par les quatre groupes (LFI, le Parti socialiste, les Écologistes, le parti Communiste) qui le composent : Lucie Castets. Cette haute fonctionnaire de 37 ans, inconnue du grand public, semblait pour la gauche cocher toutes les cases. Las...

Emmanuel Macron retoque la candidate Lucie Castets

Interviewé hier soir au journal de 20 heures sur France 2 par Thomas Sotto et Nathalie Iannetta, le président a balayé d'un revers de main cette candidature, sans l'exprimer explicitement. Il a simplement confirmé que rien ne se passerait concernant la nomination du nouveau du premier Ministre avant la mi-août, à la fin de JO. Nathalie Iannetta lui ayant d'ailleurs fait remarquer qu'il aurait peut-être fallu attendre la fin des Jeux Paralympiques en septembre, par respect pour les personnes en situation de handicap.

Ce qui a un peu gêné le chef de l'État qui s'est rattrapé en promettant une cérémonie d'ouverture tout aussi grandiose que celle de vendredi et sa présence tout au long de la compétition. La loi de finances se préparant chaque année à l'Assemblée pendant les vacances d'été, il semble toutefois logique de former un gouvernement avant la rentrée.

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Des réactions virulentes et moqueuses

Malgré tous les sujets évoqués par Emmanuel Macron lors de la trentaine de minutes qu'a duré son interview (JO, sécurité, conflit israélo-palestinien, handicap...), c'est majoritairement à gauche - mais pas que -, que les réactions ont fusé. Le président étant entre autre accusé de déni de démocratie en refusant de nommer un ministre issu du groupe majoritaire à l'Assemblée. Retrouvez-les dans notre diaporama.

Manuel Bompard : LFI

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abacapressManuel Bompard : LFI

"J'ai un peu l'impression d'avoir affaire à une sorte de forcené qui est retranché à l'Élysée, qui s'accroche à son pouvoir et qui refuse d'accepter l'idée que les Français ont dit que sa politique, c'était fini", au micro de RTL.

Marine Tondelier : Les Ecologistes

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abacapressMarine Tondelier : Les Ecologistes

"On dirait mon fils de 5 ans quand il triche au Monopoly Junior [...] Les enfants font ça, on le sait, ça nous fait rire et on leur apprend à ne plus le faire et à ne pas tricher. E. Macron, il est président de la République, il faut être sérieux", au micro de France Info.

Jean-Luc Mélenchon : LFI

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abacapressJean-Luc Mélenchon : LFI

"Le Président refuse le résultat de l'élection et veut nous imposer de force son nouveau Front républicain et nous obliger à renoncer à notre programme pour faire une alliance avec lui. Il n'en est pas question. Respectez le vote des Français. Il doit se soumettre ou se démettre !" sur X.

Olivier Faure : Parti socialiste

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abacapressOlivier Faure : Parti socialiste

"Le Front républicain n’est pas un programme, mais un réflexe démocratique. Emmanuel Macron tente un détournement coupable. Quand on convoque des élections au risque du chaos, on en respecte le résultat. Le déni est la pire des politiques. Celle qui conduit à la politique du pire", sur X.

Fabien Roussel : Parti communiste

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abacapressFabien Roussel : Parti communiste

"Ce Président est décidément très dangereux. Enfermé dans sa bulle, coupée du peuple, il refuse de nommer la candidate au poste de Premier Ministre proposée par la coalition arrivée en tête des élections. Violence extrême pour notre démocratie." Sur X.

Marine Le Pen : Rassemblement National

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IllustrationMarine Le Pen : Rassemblement National

"Le commentateur en chef Emmanuel Macron est venu nous dire que "ce n’est pas bien de priver le RN de postes" et qu’il serait bien de créer un parti unique de LFI à LR en passant par la macronie pour gouverner. Et bien sûr que rien n’est de sa faute… c’est tout de même indigent." Sur X.

Fabien Di Filippo : Droite républicaine

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IllustrationFabien Di Filippo : Droite républicaine

"Son appel à prendre nos responsabilités contraste vraiment avec l'irresponsabilité dont lui a fait preuve". Le député "trouve fascinant, mais aussi un peu désolant (...) sa capacité à être égal à lui-même : à placer son ego au-dessus de tout le reste." Au micro de France Info.

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