Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
Dans un récent entretien accordé au magazine The Atlantic, le président états-unien Barack Obama avait écorché quelque peu l’image de son ancien homologue, Nicolas Sarkozy. Selon le locataire de la Maison-Blanche, lors du conflit libyen en 2011, l’ancien président français aurait voulu "claironner ses succès dans la campagne aérienne alors que nous avions détruit toutes les défenses anti-aériennes."
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Dans un entretien diffusé samedi dernier par I-télé, Nicolas Sarkozy a réagi à ces propos depuis Abidjan (Côte d’Ivoire) où il effectue une visite. "Je ne veux pas polémiquer avec M. Obama, dont chacun sait que l’action n’est pas son fort", a taclé l’ancien président.
En Syrie, les Américains "ne sont pas intervenus"
"Les avions français sont rentrés les premiers dans le ciel libyen et au bout de huit jours, M. Obama a décidé de retirer l'armée américaine et a conceptualisé cette fameuse théorie: 'Leading from behind', le leadership de l'arrière (...) Vous savez, le leadership de l'arrière, ça n'existe pas", a ironisé Nicolas Sarkozy.
"M. Obama avait dit 'A la minute où Bachar al-Assad emploie des armes chimiques nous interviendrons'. Bachar al-Assad a employé des armes chimiques, ils ne sont pas intervenus. Quand on fixe des limites, qu'elles sont franchies et qu'on ne fait rien après, ce n'est pas bon signe", a-t-il encore taclé.
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