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Rachida Dati a mis sa menace à exécution. L’ex-garde des Sceaux avaient prévenu qu’elle soutiendrait Nicolas Sarkozy dans son grand retour mais pas à n’importe quel prix. Aussi, l’ancienne ministre avait posé ses conditions et prévenu qu’en cas de non-respect de celles-ci, elle n’hésiterait pas à balancer. C’est désormais chose faite.
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Non contente de la manière dont s’orchestre le come-back du champion de la droite, Rachida Dati a ainsi accordé une interview au Monde. Abordant le thème de l’immigration, elle a d’abord félicité le programme mis en place par Nicolas Sarkozy, reconnaissant qu’il avait entre autres "raison de vouloir une réforme en profondeur de Schengen pour lutter contre l’immigration clandestine", avant de rapidement regretter les propositions récemment faites par l’ancien chef d’Etat. "J'aurais aimé entendre un projet plus abouti sur l'immigration et l'intégration qui réponde aux besoins de la France d'aujourd'hui ; un besoin tout autant d'apaisement que d'autorité, un besoin de rassemblement grâce à une vision expliquée de l'avenir", a-t-elle ainsi expliqué à propos de ce qui a été annoncé pendant le meeting de Nicolas Sarkozy à Nice.
Et Rachida Dati d’ajouter, un peu plus virulente : "Nicolas Sarkozy a raison de fustiger le communautarisme qui menace notre nation, et que la gauche n'a eu de cesse depuis trente ans de justifier par démagogie. Mais combattre le communautarisme ne se fait pas en alimentant des fantasmes".
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Une pique sur le choix des "mots que l’on emploie"
Forte d’avoir pu s’exprimer sur ce point, l’ancienne ministre de la Justice s’est même laissée aller à donner un conseil à celui qui brigue la présidence de l’UMP. "La droite a le devoir de se trouver un chef, qui peut inverser cette tendance, a-t-elle déclaré, précisant dans une pique à Nicolas Sarkozy : être ce leader implique que l’on fasse attention aux mots que l’on emploie".
Rachida Dati a ainsi visé là où cela fait mal. En 2010 lors d’un discours à Grenoble, Nicolas Sarkozy avait été très critiqué après avoir tenu des propos durs concernant l’immigration. Un épisode que l’ex-locataire de l’Elysée n’a pas oublié et dont il s’est même récemment excusé. "Si je devais le prononcer aujourd’hui, je ne le ferai pas pareil", a-t-il confié à Toulouse le mois dernier.
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