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Marine Le Pen se focalise sur son "adversaire désigné"
Cinq candidats à l’élection présidentielle vont s’affronter ce lundi soir lors du grand débat organisé par TF1. Pendant trois heures, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, François Fillon, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon vont ainsi tenter de défendre leur programme et de déjouer les attaques de leurs adversaires. Un exercice à haut risque qui ne présente pas le même intérêt pour tous les candidats.
Marine Le Pen devra ainsi conforter son avance dans les sondages. Donnée gagnante au premier tour, la présidente du Front National devra ainsi maintenir cette position tout en contrant les attaques de ses quatre adversaires. Selon les informations du Journal du Dimanche, elle aurait déjà prévu de ne pas s’attarder sur "les petits candidats" et de focaliser son attention sur son "adversaire désigné" pour le second tour, Emmanuel Macron. Un duel que son entourage voit déjà comme étant celui de la "patriote contre la mondialisation", rapporte le journal qui explique également que la candidate frontiste veut "accréditer l’idée que cette confrontation ne présente pas le moindre enjeu pour elle".
Emmanuel Macron, "l’homme à abattre" ?
Donné gagnant du premier tour et face à Marine Le Pen au second, Emmanuel Macron a beaucoup à gagner, mais aussi beaucoup à perdre ce lundi soir. D’abord, cet exercice sera une véritable première pour l’ancien ministre qui n’est pas passé par la case primaire et n’a jamais participé à aucun débat de ce type. Ensuite, du fait de son positionnement dans les sondages, le candidat d’En Marche ! est annoncé comme le "candidat à abattre". "C’est toujours le favori qui a le plus à perdre, donc on est tenté de dire que c’est Macron, analysé Alexis Brézet du Figaro. Fillon a intérêt à faire revenir ses électeurs qui sont passés chez Macron, Hamon a intérêt à faire revenir ses électeurs qui sont passés chez Macron, donc en tout cas ces deux-là ont forcément à taper sur Macron". De son côté, Emmanuel Macron se prépare non seulement à répondre aux attaques de ses adversaires, mais également à montrer "en quoi (leur) programme est un programme du siècle dernier alors que le sien est adapté à aujourd’hui, indique le JDD qui cite un de ses conseillers. (…) L’idée est de se situer au-dessus de la mêlée".
François Fillon : opération reconquête
François Fillon a beaucoup à gagner ce lundi soir. Devancé par Emmanuel Macron dans les sondages, le candidat de la droite va tenter de reconquérir son électorat qui lui a préféré l’ancien ministre, tout en rassurant celui qui lui est certes resté fidèle malgré l’affaire du PenelopeGate mais exprime quelques doutes. Son objectif : gagner sa place pour le second tour. Habitué des débats télévisé, l’ancien Premier ministre voit ainsi en ce débat, le marqueur d’une "nouvelle campagne", rapporte Europe 1. "Il faut qu’à la fin du débat, le spectateur se dise : ‘Il y en a un seul qui fait président, et c’est Fillon", a expliqué l’un de ses proches à la radio.
Benoît Hamon : éliminer Emmanuel Macron
Comme François Fillon, Benoît Hamon aura à cœur ce lundi soir de reconquérir ses électeurs qui lui ont préféré Emmanuel Macron. Le candidat de la gauche a d’ailleurs entamé son travail de démolition de l’adversaire Macron le weekend dernier lors de son meeting à Bercy. "Je n’ambitionne pas de devenir le PDG du site ‘France’ mais bien de devenir le président de la République au service exclusif des Françaises et des Français", a-t-il lancé, tout en dénonçant le "parti de l’argent".
Jean-Luc Mélenchon : assoir sa place à gauche
Jean-Luc Mélenchon se partage l’électorat de gauche avec Benoît Hamon et Emmanuel Macron. Aussi, cherchera-t-il ce lundi soir à assoir sa légitimité et à gagner des électeurs. Il sera également désireux de marquer sa différence avec le vainqueur de la primaire de la gauche avec qui il n’imagine aucun rapprochement. "Il faut parler aux 44,6 millions d’électeurs qui n’ont pas encore fait leur choix et qui ne vont pas se déterminer sur des controverses. Il faut veiller à ce que nos idées soient exposées et entendues", a expliqué, Eric Coquerel, le coordinateur du Parti de gauche, rapporte Le Monde.