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Près de 200 de journalistes sont attendus ce lundi à l’Elysée pour assister à la conférence de presse de François Hollande. Pour la sixième fois depuis le début de son mandat, le chef de l’Etat va se plier à cet exercice délicat. Président le plus impopulaire de la Ve République, il va en effet devoir se montrer convaincant. Au programme des thèmes que François Hollande devrait aborder : l’assouplissement du code du travail, la courbe du chômage, la baisse des impôts et la crise des migrants.
Suivez la conférence en direct ci-dessous :
12h58 : La conférence de presse est terminée. Le président lance une petite boutade avant de s'éclipser...
12h56 : Un journaliste étranger pose une dernière question sur la Chine. François Hollande salue le rôle du pays pour sa "contribution" à la COP21 et indique qu'il s'y rendra "au mois de novembre pour lancer un appel sur la conférence sur le climat."
12h53 : Interrogé sur la nomination de Myriam El Khomri au Travail, François Hollande indique que "c'est un bon signal" que celle-ci, autrefois ministre de la Ville, "soit chargée de la politique de l'emploi, notamment dans les quartiers difficiles et les espaces ruraux fragiles."
12h51 : Interrogé sur la présence des Verts au gouvernement, le président a répondu que la porte (du gouvernement) leur était ouverte.
12h50 : Le président de la République indique le Parlement sera saisi d'un projet de loi sur une possible dose de proportionnelle lors des élections. "La procédure législative doit être corrigée, simplifiée, rendue plus rapide", afin de pouvoir "associer beaucoup plus les Français à la loi". Mais "ce n'est pas ainsi qu'on pourra être à la hauteur de la crise démocratique actuelle.", a indiqué le chef de l'Etat.
12h48 : Un journaliste demande si le président pourrait accuellir des migrants... chez lui. François Hollande répond qu'"il n'a pas de résidence secondaire".
12h47 : Une journaliste interroge le président sur les DOM-TOM. "Il y a des atouts considérables dans les Outre-mers", a déclaré le chef de l'Etat en annonçant une future loi sur le développement des DOM-TOM.
12h43 : S'agissant du blocus d'une autoroute par des gens du voyage et de la non intervention des forces de l'ordre, le chef de l'Etat indique que le "maintien de l'ordre est essentiel" mais qu'il n'a pas voulu "mettre en danger" les policiers et gendarmes.
12h40 : Interrogé sur de possibles regrets, François Hollande a esquivé la question.
12h35 : Une journaliste pose une question sur le pacte de responsabilité. "Le pacte de responsabilité va jusqu’en 2017 et donc l’évaluation peut se faire dès fin 2015. Cela permettra de faire des choix pour la suite. Mais pour 2016, il y a l’application de ce qui avait été promis, voté, décidé. Pour ce qui concerne les économies à faire, puisque nous avons été amenés à en faire, l’Etat a fait son devoir, il a baissé ses dépenses."
12h31 : Une question sur l'état de la gauche. "La gauche doit se mettre dans la situation de prendre des décisions qu'elle n'avait pas prévues." répond le président et ancien secrétaire général du PS. "Il y a des moments où le rassemblement doit se faire sur des sujets essentiels", a répondu François Hollande alors que le PS est divisé entre frondeurs et "légitimistes".
12h27 : Un journaliste pose plusieurs questions de société. "Il y aura un projet de loi pour la lutte contre les discriminations", annonce le président en faisant référence aux attentats du 11 janvier et ses conséquences. "Le CV anonyme n'a pas été retenu", a-t-il encore précisé.
12h23 : Un journaliste parle des mauvais sondages du président et de l'utilité d'une primaire à gauche. "Ce n'est pas ma préoccupation, ma priorité. Mon seul devoir, c'est d'agir.", a répondu le chef de l'Etat. 2017 ? "Ce n'est pas mon obsession", a-t-il encore déclaré.
12h19 : Concernant les 35 heures, le chef de l'Etat indique que "la durée légale ne changera pas".
12h17 : Une journaliste interroge François Hollande sur son lien avec les Français. "Je ne crois pas que se soit par des battements de coulpe qu'on finit par convaincre", répond François Hollande.
12h13 : Le chef de l'Etat, interrogé sur la fiscalité, répond que "le prélèvement à la source permettra l'évolution de notre système fiscal."
12h10 : Interrogé sur les futures élections régionales en décembre, le chef de l'Etat rappelle tout d'abord les précédentes élections régionales qui ont été favorables à la gauche. "J'ai connu des régionales victorieuses, comme en 2004", se souvient le président. "Cela ne nous a pas empêché de perdre la présidentielle de 2007, malgré une candidate courageuse". Ségolène Royal, dans l'assistance, sourit. "Ce que je demande aux Français pour les élections régionales, c'est de faire le meilleur choix pour l'avenir de la région", déclare François Hollande.
12h06 : Un journaliste interroge le président sur la baisse espérée du chômage et sa future candidature à l'élection présidentielle. "Pas aujourd'hui", a répondu de manière laconique le président sur une probable candidature. S'agissant des chiffres du chômage, François Hollande indique qu'il faut juger les chiffres "sur une période significative". "La situation de 2017 ce sera celle qu'on aura construite", a fait savoir le chef de l'Etat.
12h00 : Sur la réforme du droit du travail, François Hollande annonce une loi pour favoriser les accords dans les entreprises pour "mieux protéger, assouplir, mieux organiser le temps de travail."
11h56 : Interrogé sur le financement des baisses d'impôts, François Hollande a tout d'abord déclaré que "la croissance pourrait être de 1,5 % l'année prochaine", "un objectif raissonnable". "Le financement (des baisses d'impôts) sera fait par des économies.", a indiqué le chef de l'Etat.
11h52 : Concernant le sommet international sur le climat (COP21), le président déclare que "les risques" d'un échec "sont là". "Oui, toutes les contributions (des autres pays) ne sont pas encore arrivées. C'est sur la question du financement que tout va se passer.", fait entendre le président avant de rajouter que "nous devons arriver à 100 milliards de dollards en 2020." "Si nous ne faisons rien, que le réchauffement climatique se poursuit, nous aurons des millions de réfugiés climatiques.", a prévenu François Hollande.
11h49 : Interrogé sur la possible sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, François Hollande déclare : "La France souhaite que le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne."
11h46 : Une journaliste étrangère pose des questions de géopolitiques. "Sur la Syrie, la Russie est un allié du régime, ça ne veut pas dire que la Russie soit un soutien indéfectible à Bachar el-Assad.", a déclaré le président. S'agissant du Liban, François Hollande a dit qu'il se rendrait là-bas, dans un camp de réfugiés pour "rencontrer l'ensemble des autorités politiques."
11h44 : Une question sur l'intervention de la France en Syrie. "Nous voulons savoir où sont les centres d'entraînements, de décisions", a déclaré François Hollande à propos des vols de reconnaissance. Une initiative qui fait rire Jean-Luc Mélenchon.
11h41 : Une journaliste demande au président si Bachar el-Assad devait quitter le pouvoir en Syrie. "C'est lui qui est responsable de la situation en Syrie", a-t-il déclaré en évoquant la nécessité d'une transition du pouvoir et le départ inéluctable de Bachar el-Assad.
11h36 : Une autre question sur les migrants et la capacité d'accueil de l'Allemagne. "La France n'est pas dans la même situation que l'Allemagne", déclare le chef de l'Etat en rappelant les différents chiffres évoqués ces derniers temps, notamment celui de 800 000 réfugiés attendus chez nos voisins allemands. "Si je ne m'attache qu'au droit d'asile, nous en aurons (en France) 60 000 en 2015.", a déclaré le président. "Pourquoi j'ai refusé le terme "quota" ? Parce qu'il créait une ambiguïté, le droit d'asile est un droit fondamental.", a-t-il fait savoir.
11h33 : Interrogé sur la situation en Ukraine, François Hollande souligne qu'il y a eu des "progrès" cette semaine car le cessez-le-feu a été "presque" respecté et que des élections auront lieu prochainement.
11h26 : Le président est ensuite interrogé sur l'accueil des migrants par la France et les Français. "Il ne s'agit pas d'organiser n'importe quel accueil, n'importe où...", a-t-il fait entendre. "Il y a des pays qui voudraient accuellir certains et pas d'autres, bâtir des murs... Mais qu'est-ce que ces pays auraient pensé lors de la chute du mur de Berlin ?", a dit le président. "Il faut prendre des décisions en fonction de l'intérêt majeur du pays, de ce que nous représentons comme idée de la France.", a-t-il encore dit.
11H21 : Les questions des journalistes débutent. François Hollande est interrogé sur l'intervention militaire de la France en Syrie. "Dès demain, il y aura des vols de reconnaissance en lien avec la coalition (internationale). Ensuite, selon les informations que nous auront récoltées, nous serons prêts à faire des frappes." Concernant des interventions au sol, François Hollande dit que ce serait "inconséquent et irréaliste", car nous serions les seuls à le faire. "Nous ne ferons pas d'interventions au sol", a tranché le président.
11h19 : "La politique de baisse des impôts, initiée en 2014, amplifiée cette année, sera poursuivie en 2016", a déclaré le chef de l'Etat en précisant que "2 milliard d'euros y seront consacrés" et "8 millions de foyers concernés".
11h15 : Des journalistes ont remarqué que François Hollande prononçait "Dash" et non pas "Daech" (acronyme du groupe Etat islamique).
11H14 : François Hollande annonce des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie avec de possibles frappes aériennes par la suite pour stopper l'avance du groupe terroriste Etat islamique.
11H06 : "Le droit d'asile fait partie intégrante de l'âme, de la chair de la France", a déclaré François Hollande. Concernant les 24 000 migrants pressentis pour être accueillis par la France, François Hollande a répondu : "Nous le ferons". Toutefois, le chef de l'Etat a indiqué qu'il fallait "distinguer ceux qui relèvent du droit d'asile et ceux qui doivent être raccompagnés de façon digne." Le président a également évoqué l'organisation d'une conférence internationale sur le sujet des réfugiés, qui pourrait se tenir à Paris.
11H02 : Le président de la République se présente au pupitre sous les crépitements des photographes. "En cette rentrée, il y a des images, des évènements qui frappent à la porte de nos consciences", déclare tout d'abord le chef de l'Etat avant d'évoquer l'attaque du Thalys ou le sort des migrants, revenant notamment sur cette photo d'un enfant mort sur une plage qui a fait le tour du monde.
10h55 : Les ministres arrivent et se placent à la droite du pupitre en attendant François Hollande.
10h30 : Les journalistes arrivent dans la salle de conférence