De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis le début de son mandat, la question de la sécurité de François Hollande est fréquemment soulevée. Elle l’est de nouveau cette semaine, après les révélations du Point sur le coup de feu qui serait survenu la semaine dernière à l’Elysée. Le président était alors absent et personne n’aurait été blessé, mais pour plusieurs observateurs il s’agit là d’un nouvel exemple des failles qui existent autour de la sécurité du chef de l’Etat. En tout, 8 millions d’euros sont dépensés chaque année pour assurer la sécurité du président et plus de 63 policiers et gendarmes sont exclusivement chargés d’assurer sa protection et celle de ses proches, rapporte BFM TV. Mais plus que la somme consacrée à la sécurité du président, ces observateurs déplorent l’organisation de son service de sécurité.
A lire aussi -Coup de feu à l'Elysée : l'info que vous avez sans doute loupée
Plusieurs couacs depuis 2012
Avant le coup de feu de la semaine dernière, le dernier couac en la matière remontait au 7 janvier. Alors que la rédaction de Charlie Hebdo venait d’être la cible d’un attentat, le président François Hollande s’était rendu sur place avant même que les lieux soient complètement sécurisés. Encore avant cet épisode, en 2013, les services de sécurité du président l’ont laissé partir en déplacement au Mali alors que le pays était en guerre. Pire, le membre du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) envoyé sur place en repérage venait de sortir de dépression et était interdit de port d’arme, rapporte Le Point. Toujours d’après l’hebdomadaire, une autre fois, le GSPR aurait même oublié des armes de poing et munitions à l’Elysée alors que le président décollait pour Rio, au Brésil.
La sécurité renforcée depuis les attentats de janvier
Depuis dernier janvier dernier et la mise en plan du niveau rouge du plan Vigipirate, la sécurité du président a été considérablement renforcée. Deux semaines après les attentats du début d’année, Europe 1 détaillait ainsi que la partie de la rue du Faubourg Saint-Honoré située devant l’Elysée avait été fermée à la circulation et que tous les policiers et gendarmes situés à l’intérieur du palais et aux alentours étaient non seulement "lourdement armés" mais aussi équipés de gilets pares-balles ultra-performants. Les déplacements du président avaient également été organisés de sorte que des motards fluidifient davantage le trafic en amont du passage du véhicule présidentiel. "Ne pas s'immobiliser, ne jamais rouler à vitesse constante, et toujours choisir son parcours au dernier moment. Il s'agit de ne pas donner l'occasion à un sniper de faire sa mise au point, ou à des personnes de placer une bombe sur un chemin connu à l'avance", détaillait à la radio Jean-Pierre Diot, le vice-président de la fédération française de la protection rapprochée.
Ses sorties à scooter
A lire aussi -François Hollande et Julie Gayet : des voitures banalisées pour rester discrets ?
Les déplacements du président Hollande n’ont pourtant pas toujours été aussi sécurisés, loin de là même. Si l’on en croit les révélations de Closer en janvier 2014, pour rejoindre sa prétendue compagne, François Hollande n’hésitait pas à se déplacer en scooter la nuit dans Paris et ce, sans aucun motard pour lui ouvrir la voie ou le protéger en cas d’attaque.
A voir sur le même thème : Affaire Gayet - Hollande : quelles conséquences pour le président ?