La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Il ne perd pas son humour. Soupçonné de blanchiment de fraude fiscale, Jérôme Cahuzac a décidé mardi soir de renoncer à ses fonctions de ministre du Budget. Une annonce qui, n’a semble-t-il, pas entravé le sens de l’humour du président François Hollande. Alors qu’il prenait la parole lors du Forum mondial des femmes mercredi, le chef de l’Etat a en effet fait une petite blague sur l’une des conséquences de la démission de son ministre. "Un gouvernement strictement paritaire ?", s’est-il ainsi d’abord interrogé avant d’ajouter : "non, il ne l’est plus. Puisque, hélas, un membre nous a présenté sa démission. Et nous ne l’avons pas remplacé ce qui fait que dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault il y aujourd’hui plus de femmes que d’hommes".
Aucune nomination n’a eu lieu après le départ de Jérôme Cahuzac. Le ministère dont il était jusqu’alors en charge a été confié à Bernard Cazeneuve, lui-même remplacé par Thierry Repentin au ministère délégué aux Affaires étrangères. Et alors que la petite boutade du président a suscité les applaudissements des personnes présentes dans la salle, il a souligné : "mais ce (la parité rompue) n’était pas le but" de cette démission.
"Ah ben, tu ne le verras plus !"
François Hollande n’en est pas à son coup d’essai en termes de blague. Récemment, une boutade du président a même suscité l’ire de la droite. Alors qu’il était en visite au salon de l’Agriculture, le chef de l’Etat avait répondu à un enfant lui demandant où se trouvait Nicolas Sarkozy : "Ah ben tu ne le verras plus !". Une phrase jugée "petite" par son prédécesseur qui a même déploré la manière dont les médias le traitait quand il était président. "Si j’avais fait ça à l’époque, ça aurait fait un buzz", a-t-il estimé.