
Dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit Émile, le van de son grand-père, Philippe Vedovini, a été minutieusement fouillé par les enquêteurs avant d’être restitué. Le corps du petit garçon a-t-il...
Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, un président renonce à briguer un second mandat. Jeudi soir, au cours d'une allocution télévisée, François Hollande a estimé qu'il n'était pas en mesure de rassembler la gauche autour de sa candidature, et a décidé de ne pas se représenter.
A cinq mois de la fin de son quinquennat, quel bilan peut-on déjà tirer de ses promesses électorales ? Selon le site Luipresident.fr, qui scrute à la loupe les actes du président depuis 2012, François Hollande a pour l'instant tenu 140 promesses et 60 partiellement sur les 553 évaluées.
Dans le détail, le site a enregistré : 140 promesses tenues, 60 partiellement, 90 pas encore tenues, 59 en doute, et 58 abandonnées. Découvrez quelques unes des mesures phares du quinquennat de François Hollande et celles que le président a écartées.
S'il faut retenir une réforme sociétale du quinquennat de François Hollande, c'est bien celle-là. Que l'on soit pour ou contre, François Hollande a tenu promesse sur ce point. Toutefois, la loi n'ouvre cependant pas le droit à la procréation médicalement assistée (PMA), que l'équipe du candidat Hollande avait pourtant évoquée pendant la campagne.
"Je favoriserai la production et l'emploi en France", peut-on lire dans la promesse n°3 du candidat Hollande. Impulsée par Arnaud Montebourg au début du quinquennat, la politique du "Made in France" n'a pas véritablement décollé. Elle a même subi un sérieux revers avec l'épisode Florange.
Le 2 juillet 2012, le gouvernement a pris un décret étendant le dispositif "carrières longues". Les personnes ayant commencé à travailler avant 20 ans (contre 16 ans auparavant) peuvent en bénéficier. Il leur faut pour cela avoir cotisé le nombre de trimestres leur donnant droit à une retraite à taux plein.
La loi bancaire, votée en 2013, a imposé aux banques la filialisation de leurs activités à risques. Mais seules deux banques s'y sont pliées, et n'ont séparé qu'une infime partie de leurs opérations spéculatives. Malgré une transparence accrue, les banques sont toujours autorisées à opérer dans les paradis fiscaux.
François Hollande a tenu promesse puisque la tranche supplémentaire de 45% de l'impôt pour les revenus supérieurs à 150 000 euros et le plafonnement à 10 000 euros des niches fiscales ont été votés, comme prévu, dès la fin 2012, dans le cadre du budget 2013.
En revanche, la taxe à 75 % - une promesse faite à la télévision mais non contenue dans le programme officiel - a été abandonnée après avoir été retoquée par le Conseil constitutionnel.
En novembre 2015, Manuel Valls a définitivement enterré cette proposition qui avait très peu de chance d'aboutir. En effet, il faut 3/5 des parlementaires pour pouvoir modifier la Constitution. Ce que n'avait pas la majorité, malgré ses alliés.
La promesse a plus qu'été tenue puisqu'à ce jour, 275 000 contrats d'avenir ont été signés, selon France 2. Les contrats d'avenir sont des contrats s ubventionnés par l'Etat, et qui permettent d'employer des jeunes de 16 à 25 ans en CDI ou en CDD jusqu'à trois ans, avec une rémunération au niveau du smic. Ces embauches ont été réalisées à 80% dans le secteur public, et à 20% dans le secteur privé.
"Le déficit public sera réduit à 3 % du PIB en 2013". Promesse non tenue. L'objectif de 3% du PIB, fixé à 2013, ne sera atteint, au mieux, qu'en 2017.
François Hollande a tenu sa promesse. Une proposition de loi présentée par les députés PS Alain Claeys et LR Jean Leonetti ouvre un droit à la "sédation profonde et continue" jusqu’au décès pour les malades en phase terminale.
Cette charte, rédigée sous l'égide du Conseil de l'Europe en 1992 et signée par la France en 1999, oblige les Etats signataires à reconnaître les langues régionales en tant qu'expression de la richesse culturelle. Mais sa ratification nécessite une modification de la Constitution. Votée à une large majorité à l'Assemblée nationale début 2014, celle-ci est retoquée au Sénat, à majorité de droite, en octobre 2015.
La banque publique d'investissement (BPI) a été lancée dès décembre 2012. Elle finance désormais quelque 60 000 entreprises françaises, essentiellement des PME et des TPE, note Le Monde.