De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
François Fillon a pris la décision de ne pas abandonner et ce, même s’il risque d’être mis en examen dans une dizaine de jours. Mercredi, le candidat de la droite a en effet pris la parole depuis son QG de campagne pour faire part de ses intentions. Une décision qu’il aurait prise en seulement quelques heures, après avoir appris par son avocat qu’il était convoqué le 15 mars prochain par la justice. Entre-temps, il serait entretenu avec son équipe mais aussi avec ses ex-rivaux qui bénéficient encore aujourd’hui d’un certain pouvoir dans leur famille et auprès des militants.
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"Cette décision t’appartient en ton âme et conscience"
"Un peu avant 9 heures, juste après le communiqué reportant sa visite au Salon de l’Agriculture, François Fillon appelle Nicolas Sarkozy, rapporte L’Obs. Il l’informe de sa convocation devant les juges et lui dit en substance, selon un proche de l’ancien président de la République : ‘Je vais annoncer que je me maintiens’". Ce à quoi l’ex-locataire de l’Elysée aurait répondu : "Cette décision t’appartient en ton âme et conscience, je ne serai pas déloyal vis-à-vis de ta décision". Ce premier soutien en poche, le candidat de la droite aurait ensuite passé un second coup de téléphone, à Alain Juppé cette fois-ci. "Il a demandé à Juppé qu’est-ce que tu fais si je me maintiens ? Et si je pars ?, raconte un de ses proches cité par le magazine. Juppé a dit : dans le premier cas, ça devient compliqué. Dans le deuxième ? Il a n’a pas dit ‘je prends ta place’, il ne veut pas être méchant et demander à François Filon de partir".
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