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Jeudi soir, Closer a "outé" l'homosexualité de Florian Philippot et a accordé sa "une" à cette révélation. De gauche à droite, de nombreux responsables politiques se sont indignés de cette violation de la vie privée.

Comme le fait justement remarquer Le Point, c’est la première fois en France qu’un tabloid "oute" l’homosexualité d’un homme politique. Et sans doute que l’intéressé s’en serait bien passé. Sur la une du magazine people publiée sur Twitter jeudi soir, Closerrévèle l’orientation sexuelle du porte-parole du Front National, Florian Philippot, photo à l’appui. Dès la diffusion du cliché, les réactions de tous bords n’ont pas tardé et les clivages politiques traditionnels ont fait place à des messages d’indignation et de soutien en réaction à cette violation de la vie privée.

Élus politiques et journalistes ont été nombreux à réagir sur Twitter pour souligner le caractère dégradant des méthodes de l’hebdomadaire. Ainsi, le député socialiste Nicolas Bays a jugé que cette révélation était "inacceptable".

Même son de cloche pour la députée UMP Valérie Debord qui a pointé la dimension "indigne" de cette "outing" alors que le secrétaire national du Parti de gauche, Alexis Corbière, a indiqué qu’il trouvait ça "dégueulasse". Une indignation formulée également par le porte-parole du parti communiste Olivier Dartignolles pour lequel "cette presse est à vomir".

De surcroît, des personnalités médiatiques de premier plan, à l’instar de Christophe Barbier, ont également vivement critiqué ce "scoop".

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Du côté du FN, Florian Philippot a pu compter sur le soutien du chef de cabinet de Marine Le Pen, Philippe Martel, qui a pointé une "sérieuse menace pour la démocratie". Le compagnon de la présidente du FN, Louis Alliot s’est demandé pour sa part "comment des citoyens peuvent-ils acheter ce torchon ?".

Nos confrères de Libération ont néanmoins exhumé un tweet dans lequel le vice-président du FN se délectait de la une de François Hollande et Julie Gayet.