La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Invité du 7/9 présenté par Patrick Cohen sur France Inter, Bernard Kouchner est revenu ce jeudi matin sur son témoignage en faveur du docteur Bonnemaison. Ce dernier a en effet été jugé pour avoir abrégé les souffrances de ses patients. L'ancien ministre de la Santé et cofondateur de Médecins sans frontières a part ailleurs admis que, s'il était favorable à l'abrégation des souffrances des patients en fin de vie ainsi qu'une amélioration de la loi Léonetti, il reste cependant contre l'utilisation du mot "euthanasie".
"Il y a 'nazi' ce qui n'est pas gentil"
Parler du sujet avec le French Doctor se fait donc sans problème à condition donc de ne pas employer le terme exact désignant l'action d'abréger les souffrances d'une personne. En effet, l'ex-ministre ne l'apprécie pas et le récuse complètement. "N'employons plus jamais le mot euthanasie. D'abord il y a nazi dedans, ce qui n'est pas gentil puis ce mot donne tout de suite l'impression qu'il y a une agression et qu'on va forcer les gens", fait part Bernard Koucher aux auditeurs de France Inter. Pour lui, accompagner les personnes jusqu'à leur dernier souffle devrait se faire dans la douceur et dans le partage de derniers instants de tendresse et devrait être "un témoignage d'amour plus que de brutalité".