De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Michèle Alliot-Marie a réitéré ce mardi son objectif de s'installer sur le banc du Parlement européen à Bruxelles (Belgique). En janvier dernier, l'ancienne ministre avait été choisie comme tête de liste UMP pour la région Sud-Ouest. Elle avait alors promis de s'impliquer "sur le terrain" en allant "au contact des agriculteurs, des industriels, des associations et de tous ceux qui sont concernés par la politique européenne".
"Si je vais aux européennes, c'est que j'ai envie de faire quelque chose pour l'Europe"
A quelques semaines du scrutin européen, Michèle Alliot-Marie était ce mardi l'invitée principale sur i>Télé. Alors que le journaliste lui a fait remarquer que les grands partis politiques recasent souvent leurs "naufragés" des élections législatives aux européennes, la tête de liste UMP s'est défendue d'être opportuniste. Pour ce faire, elle a notamment évoqué la rémunération des députés européens. MAM a expliqué qu'elle "perdrait de l'argent en allant aux Parlement européen". "Je ne le fais pas pour l'argent! Si je vais aux européennes, c'est que j'ai envie de faire quelque chose pour l'Europe, et pas pour un avantage quelconque", a-t-elle ajouté.
En cas d'élection fin mai, Michèle Alliot-Marie devrait toutefois percevoir une rémunération confortable de 6200 euros nets par mois. Selon le quotidien régional L'Alsace, l'assiduité des eurodéputés est encouragée par le versement de 304 euros, par jour de présence, aux réunions des organes du Parlement.
Pour rappel, un député européen dispose d'une rémunération dépassant les 6000 euros par mois (soumis à l'impôt), à laquelle viennent s'ajouter diverses indemnités pour un montant total d'environ 4500 euros. Cette somme est censée couvrir les frais de déplacement, de logement à Bruxelles et autres dépenses de fonctionnement courant.
Regardez l'extrait de l'interview de Michèle Alliot-Marie sur i>Télé :