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Exilé dans un silence médiatique, Jean-François Copé est revenu sur le devant de la scène via un reportage diffusé dimanche dernier sur France 2.

Il martèle être étranger à l’affaire Bygmalion. Alors que l’attention à droite est confisquée par la course à la présidence de l’UMP et par la guerre qui oppose Nicolas Sarkozy à Alain Juppé, Jean-François Copé se fait discret.

Malgré un désir de retrait tout relatif, le maire de Meaux est réapparu sur les écrans dimanche 23 novembre, dans le cadre d’un documentaire qui lui a été consacré par France Télévisions. Alors, que devient Jean-François Copé ?

Un bref exil médiatique

Au lendemain de sa démission de la présidence de l’UMP le 15 juin engendrée par le séisme causé par l’affaire Bygmalion, Jean-François Copé projetait de se tenir à l’écart. En tout cas, pour un temps. "Disparaître complétement serait insoutenable pour moi" confiait-il, non sans humour, dès le mois de juillet.

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Absent du bureau politique de rentrée de l’UMP, le maire de Meaux s’est consacré au "terrain" pour "faire de la politique autrement" comme il l’explique à nos confrères de France 2.

Dans ce documentaire, le président déchu du parti d’opposition explique avoir besoin de temps pour réfléchir à ses erreurs. Une pénitence "nécessaire pour (lui) à entrer dans une nouvelle étape de (son) engagement politique" détaille-t-il.

"Les petites phrases, j’en ai fait beaucoup trop"

Estimant être la victime d’une certaine "haine" émanant de sa famille politique, Jean-François Copé se concentre sur son club de réflexion : génération France. Depuis le mois de septembre, il réunit les membres de ce cercle à Paris et en province, où il est parti en tournée. Un retour aux idées pour s’éloigner semble-t-il du jeu politicien qui mine le débat public."Les petites phrases, j’en ai fait beaucoup trop" concède-t-il devant les caméras de France 2.

Mais son ambition serait-elle enterrée pour autant ? Rien n’est moins sûr. "En novembre 2014, la question d'une candidature à la présidentielle ne se pose vraiment pas. Si en revanche, il s'agit de dire 'est-ce que vous avez renoncé à défendre vos idées?', non ça jamais!" explique-t-il laissant planer le doute.

À travers ce portrait, apparaît un Jean-François Copé toujours aussi admiratif de la figure de Zorro qui ne le quitte plus depuis son enfance. Un cavalier solitaire qui, malgré l’ampleur de la chute, entendra toujours remonter en selle.     

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