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En arrivant en tête au second tour dimanche soir, ou en figurant en position éligible sur une liste, certains politiques se sont retrouvés en position de cumuler plusieurs mandats.
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Jean-Yves Le Drian

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A l'issue du second tours des régionales, certains candidats figurant en bonne position ont été élus conseillers régionaux (voire prochainement président de région) alors qu'ils avaient déjà d'autres mandats. Pourtant, avec la nouvelle loi sur le non-cumul des mandats, ils vont devoir trancher.

Jean-Yves Le Drian a remporté haut la main les régionales dimanche, où il était tête de liste PS en Bretagne. En devenant le futur président de la région, le ministre de la Défense cumulera donc deux mandats. Enfin, pas tout à fait car le poste de ministre n'est pas un mandat mais une fonction. Reste que ces deux postes sont difficiles à concilier et le principal intéressé à fait savoir qu'il ne siégerait pas tout de suite à son poste de président de région. En effet, Jean-Yves Le Drian va cumuler les deux postes un temps, en raison de la situation sécuritaire liée aux attentats, puis il démissionnera de son poste ministériel.

Valérie Pécresse

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La loi sur le non cumul des mandats, qui entrera en vigueur en mars 2017,  interdira le cumul entre mandat parlementaire et mandat exécutif local. Député (LR) des Yvelines, et bientôt présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse a indiqué qu'elle allait démissionner de son mandat à l'Assemblée nationale.

Christian Estrosi

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C'est aussi le cas de Christian Estrosi, maire (LR) de Nice, député des Alpes-Maritimes, et tout nouveau président de la région PACA. Il a annoncé sa volonté de démissionner de ses autres mandats pour se consacrer à la région.

Xavier Bertrand

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C'est aussi le cas de Xavier Bertrand, maire (LR) de Saint-Quentin (Aisne), député de l'Aisne, et tout juste président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Il a annoncé vouloir démissionner de ses mandats de maire et de député.

Carole Delga

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Pourtant concernée par la loi d'interdiction de cumul, Carole Delga, député (PS) de Haute-Garonne, et élue dimanche à la tête de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, a annoncé vouloir conserver ses deux mandats.

Laurent Wauquiez

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Même chose pour Laurent Wauquiez, élu à la tête de la région Auvergne-Rhone-Alpes, et qui est en même temps numéro 2 des Républicains, député de Haute-Loire et maire du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Il préfère attendre 2017 et l'entrée en vigueur de la loi pour abandonner son mandat national. Il conserve ainsi son mandat de député, mais déclare abandonner son mandat de maire de Puy-en-Velay.

Hervé Morin

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En Normandie, le futur président  Hervé Morin  (UDI), élu de justesse dimanche, va lui abandonner son mandat de député de l'Eure et de maire d'Épaignes (Eure).

Stéphane Ravier

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Stéphane Ravier, maire (FN) du VIIe secteur de Marseille, sénateur des Bouches-du-Rhone et conseiller régional de PACA, vient d'être réelu dimanche. Interrogé sur son cumul des mandats par Le Figaro.fr, Stéphane Ravier a indiqué qu'il ne siégerait "vraisemblablement pas" au conseil régional.

Le maire de Bastia, Gilles Simeoni

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Au niveau strictement local, il est interdit de cumuler deux fonctions exécutives : on ne peut ainsi être maire d’une commune de plus de 3 500 habitants et président de conseil général. Or Gilles Simeoni, déjà maire de Bastia (Corse), a vu sa liste nationaliste arrivée en tête dimanche soir, le propulsant ainsi à la tête de la région Corse. Le tout nouveau président de région devra donc abandonner son mandat de maire de Bastia.