
Dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit Émile, le van de son grand-père, Philippe Vedovini, a été minutieusement fouillé par les enquêteurs avant d’être restitué. Le corps du petit garçon a-t-il...
© abacapress
Le projet de loi relatif au droit de vote des ressortissants non communautaires aux élections locales a été remis au goût du jour ce mardi par Matignon. Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre a laissé entendre que des initiatives seraient prises prochainement afin de faire avancer le dossier. "Vous en saurez un peu plus aujourd’hui (mardi) ou demain (mercredi), il y a un peu de suspense" a-t-il déclaré. Alain Vidalies, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, a rappelé le mois dernier que pour qu’un texte de ce type puisse être adopté, un soutient d’une majorité des 3/5e des députés était indispensable. Justement interrogé à ce sujet dans les couloirs de l’Assemblée Nationale, le Premier Ministre a répondu qu’il allait "consulter chaque groupe de la majorité et de l’opposition" afin de voir si "il y a la possibilité d’une majorité des 3/5e à l’Assemblée".
Une "mesure de diversion" pour l’UMP"On cherche cette majorité des 3/5e mais pour l’instant on ne l’a pas trouvée", ont expliqué, mardi dans la matinée, les services du Premier ministre. Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée voit, quant à lui, dans cette relance "une mesure de diversion". Il l’analyse en effet comme "une tactique consistant a systématiquement détourné le débat". L'Assemblée a entamé ce mardi le débat portant sur le mariage et l'adoption pour tous.