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Christiane Taubira se retrouve au cœur d’une nouvelle polémique. En cause cette fois-ci, les propos qu’elle a tenus jeudi dernier sur la déchéance de la nationalité. Alors que l’exécutif souhaite inscrire la déchéance de la nationalité pour les binationaux en cas de terrorisme dans son projet de réforme constitutionnelle, la ministre de la Justice a clairement dit qu’elle n’y était pas favorable. Une prise de position d’autant plus surprenante que c’est elle qui devra défendre cette mesure devant le Parlement le mois prochain. Et même si la garde des Sceaux a souligné qu’elle restait malgré tout "loyale" au président de la République, la polémique n’en finit pas d’enfler.
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"Un vrai malaise""C'est une situation complètement inédite", a confié au Parisien le porte-parole PS et député Olivier Faure. On se croirait au "cirque Pinder", a estimé un autre ministre au journal, tandis que le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement a été jusqu’à parler d’un "vrai malaise" qui donne du grain à moudre à l’opposition. "Pas le choix désormais, il faut la téléporter", a-t-il également lâché, sous-entendant ainsi que "la ministre pourrait garder sa place au sein du gouvernement, mais changer de portefeuille sous peu", rapporte encore le quotidien.
Et si en coulisses les ministres s’inquiètent des conséquences des propos de Christiane Taubira, en public le chef du gouvernement a tenu à remettre les pendules à l’heure tout en affichant l'unité de son équipe. "Il n’y a qu’une seule ligne possible, c’est celle qui avait été définie par le président de la République", a-t-il rappelé vendredi, précisant bien que le gouvernement était "soudé".
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