La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Ça a beaucoup secoué", explique l’un des ministres présent lors du dernier coup de sang d’Emmanuel Macron. Très en colère, le président de la République a une fois encore tapé du poing sur la table et est allé jusqu’à menacer les membres de son gouvernement, rapporte le quotidien régional Sud-Ouest. Et pour cause ! Il les trouve, pour beaucoup, bien trop bavards. Il a donc tenu à leur rappeler ce qu’ils étaient en droit de dire… et ce qui, au contraire, pourrait leur coûter leur poste.
C’est à l'occasion d’un séminaire gouvernemental, organisé le mercredi 13 janvier 2021, que le chef de l’Etat a dit tout son agacement ; fruit de plusieurs semaines de frustration. En cause ? Un défaut dans la communication ministérielle. Et pas des moindres. "Ce qui s’est passé dimanche est inadmissible", a en effet accusé l’homme le plus puissant de France, qui a taclé tous ses soldats avec la même ardeur, mais pas sans en viser un en particulier.
C’est Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué chargé des Transports qu’Emmanuel Macron - lequel "ne tolère plus aucun faux pas", d’après le tabloïd Gala - avait dans le viseur. Une information qui n’aura échappé à aucun des individus présents.
Emmanuel Macron très en colère : il va verrouiller sa communication
Le ministre délégué a, de fait, eu le malheur d’en dire trop sur certains sujets jugés sensibles par l’Elysée - relatifs, évidemment, à la gestion du coronavirus Covid-19 - alors qu’il s’exprimait sur BFMTV. Charge à lui, désormais, de se montrer plus discret s’il espère demeurer au gouvernement. "On ne peut pas avoir un ministre qui n'y connaît rien, qui donne des chiffres à la télévision", s’est d’ailleurs emporté le président.
Le tour de vis, c’est le cas de le dire, est désormais inévitable.
Coronavirus : quel est le sujet que les ministres n’ont plus le droit d’aborder ?
Les propos de Jean-Baptiste Djebbari qui lui ont valu l’ire du président n’avaient rien d’anodin. Invité à s’exprimer sur la crise sanitaire et la campagne de vaccination, le ministre délégué chargé des Transports affirme, devant les caméras de BFMTV, que le gouvernement entend vacciner "26 millions de Français d’ici à l’été". Des chiffres en contradiction totale avec ceux avancés publiquement par Olivier Véran, qui se contenterait bien volontiers de 15 millions.
"Outre le Premier ministre, trois membres du gouvernement seulement sont autorisés à parler de la vaccination", s’est énervé le président de la République, devant l’intégralité de l’équipe exécutive. Il poursuit, listant les trois individus a bénéficier d’un passe-droit : "Le ministre de la santé, la ministre déléguée à l’Industrie et le porte-parole". Olivier Véran, Agnès Pannier-Runacher et Gabriel Attal, respectivement.
Mais Emmanuel Macron ne s’arrête pas là. Il n’hésite pas à menacer, à demi-mot, ses ministres. "Si j'en entends un autre en parler dans les médias, je suis à sa disposition pour recevoir sa lettre de démission", assène-t-il encore…
Coronavirus : l’autre sujet interdit
Les interdits ne se limitent cependant pas à la seule crise sanitaire, note encore Sud-Ouest. Certes, il est plusieurs sujets qui agacent - ou ont agacé - le chef de l’Etat, dont la "lenteur injustifiée" de la campagne de vaccination anti-coronavirus. Mais c’est une autre thématique qui aura su l’énerver récemment.
En effet, le président se désole de la façon dont les ministres évoquent leurs camarades gouvernementaux sur les plateaux, indique le journal régional. Et lui de faire peser la même menace sur celles et ceux qui pourraient se montrer mauvaise langue… "Si j'en prends un à dire du mal des autres dans la presse...", a-t-il en effet averti.