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La France accueille en ce moment la 21e conférence climatique de l’ONU, soit la plus grande conférence internationale jamais organisée en France. Un évènement de taille donc, qui rassemble 150 chefs d’Etat et de gouvernement venus discuter des moyens de lutter contre le réchauffement climatique qui menace la planète. Aussi, le président François Hollande est venu en personne accueillir ses homologues des quatre coins du monde, ce lundi matin au Bourget, en Seine-Saint-Denis. Le locataire de l’Elysée était alors accompagné du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon. Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères et Christiana Figueres, la responsable climats de l’ONU les ont ensuite rejoints.
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Ségolène Royal occupe le siège de la FranceL’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 intégrée au gouvernement de Manuel Valls en 2014, était en effet présente en sa qualité de ministre de l’Ecologie. Mais initialement, elle n'aurait pas dû être présente. Peu après sa nomination, et alors que Laurent Fabius avait été nommé président de la COP21, Ségolène Royal avait demandé à être intégrée à l’organisation. Une demande qui avait jeté un froid entre elle et son collègue, ce dernier refusant de lui céder certaines de ses prérogatives. François Hollande avait finalement tranché en laissant le ministre des Affaires étrangères en charge du projet et des négociations internationales, et en cédant à la ministre de l’Ecologie le siège de la France lors de la conférence ainsi que la gestion de la société civile. Une décision qui avait certes, défini le rôle de chacun mais qui n’avait pas permis d’arranger les relations entre Ségolène Royal et Laurent Fabius. Il y a quelques mois, L’Express rapportait en effet qu’entre eux l’ambiance était glaciale et que tous les deux s’étaient à peine adressé la parole lors d’un déplacement officiel en Chine. En juin dernier, la Dame du Poitou avait même taclé son ex-rival à la primaire PS de 2006 en pointant les négociations de l’ONU qui s’étaient ouvertes en Allemagne et en sa présence. Elles "sont totalement inadaptées à l’urgence médiatique", avait-elle raillé dans les colonnes du Monde.
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Laurent Fabius président la conférenceDe son côté, Laurent Fabius, et ainsi que François Hollande l’a décidé, a présidé la 21e conférence internationale sur le climat. Le ministre a ainsi fait le discours d’ouverture de la cérémonie ce lundi matin. Et le moins que l’on puisse c’est que le numéro 2 du gouvernement a donné le ton : "Nous n’avons que onze petites journées et une obligation de succès", a-t-il rappelé, avant de souligner que "l’enjeu est beaucoup trop important et la menace climatique beaucoup trop grande pour que nous puissions nous contenter d’un accord minima".
"L’histoire n’a jamais vu et ne reverra jamais un tel moment", a quant à elle déclaré Ségolène Royal dimanche sur Europe 1. Refusant d’évoquer un éventuel échec pour ne "pas démobiliser les acteurs", elle a toutefois souligné que le succès de la COP21 dépendait de la "force d’impulsion que vont donner les chefs d’Etats". Un point sur lequel les deux ministres semblent (enfin) d’accord.
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