De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il a finalement été condamné. Nicolas Sarkozy, ancien chef de l’Etat, a écopé de trois ans de prison, dont un ferme, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire "des écoutes", rapporte France Info. Il n’est d’ailleurs pas le seul : son avocat habituel, Thierry Herzog et l’ancien magistrat Gilbert Azibert ont aussi été jugés coupables. Tous étaient liés, ont estimé les juges par un "pacte de corruption" et devraient faire appel de la décision.
Dans le détail, Nicolas Sarkozy était accusé d’avoir cherché à se procurer des informations secrètes au sujet d’une autre affaire le concernant - la procédure relative à la saisie de ses agendas en marge du dossier Bettencourt, poursuit la radio publique sur son site. C’est pourquoi il a contacté Gilbert Azibert, haut-magistrat, via Thierry Herzog. Ils avaient alors promis au haut magistrat un "coup de pouce" susceptible de lui accorder une promotion vers un prestigieux siège à Monaco.
Si l’ancien président de la République a d’ores et déjà annoncé son intention de faire appel, cela signifie-t-il qu’il est hors-jeu politiquement, le temps de la procédure. Eléments de réponse.
Nicolas Sarkozy condamné : l’ancien président peut-il être réélu ?
Parce qu’il a dit son intention de faire appel, Nicolas Sarkozy demeure présumé innocent dans l’attente d’un second jugement, souligne encore France Info. En l'état, il lui est donc possible de briguer l’Elysée s’il le souhaite.
En outre, quand bien même la peine serait confirmé en appel, l’ancien chef de l’Etat n’est pas, pour l’heure, frappé d'inéligibilité. Rien ne l’empêcherait donc, théoriquement au moins, d’être réélu par la suite.