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EDIT 17H50 : Le journal Libération a publié ce jeudi un article qui explique que le logement de Christiane Taubira n'était pas un logement social. Selon des bailleurs sociaux interrogés par le quotidien, l'appartement en question a bien pour bailleur ICF-Habitat, liée à la SNCF, mais l'entité immobilière est constituée de plusieurs sociétés. Notamment ICF Habitat-Novedis, qui pratique des loyers "libres". Or l'appartement de Christiane Taubira appartient à cette société. Quant au loyer, (2 196 euros mensuels selon Marianne, 2 300 euros selon le cabinet du ministre), il ne serait pas en dessous du marché. "En faisant des recherches sur des sites d’annonces, on s’apperçoit que l’on peut trouver des appartements de même surface, dans le même quartier, pour des prix de l’ordre de 2 000 à 2 200 euros.", explique-t-on à Libération.
Le garde des Sceaux, Christiane Taubira, a emménagé mi-décembre dans un logement à caractère social, a révélé ce jeudi Marianne sur son site internet.
Cet appartement, situé dans le quartier des Batignolles dans le XVIIe arrondissement de Paris, est géré par ICF Habitat, l’organisme immobilier de la SNCF. Il s’agit d’un logement de 96 m2 auxquels s’ajoutent 14 m2 de terrasse ainsi qu’un parking. Le loyer est de 1 920 euros hors charges (2 196 euros avec les charges). "Un prix très modéré comparé à ceux du marché privé", écrit Marianne.
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Un logement réservé aux classes moyennes
Le ministre de la Justice réaliserait ainsi jusqu’à 700 euros d’économie chaque mois, la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier) estimant une telle location à 2 600 euros hors charges. Un spécialiste du secteur immobilier a expliqué à l’hebdomadaire que l’appartement de Christiane Taubira appartient à la catégorie des logements dits "à loyer maîtrisé", "plus chers qu'un logement social classique, mais réservés aux classes moyennes n'ayant pas les moyens de se loger dans le privé".
Christiane Taubira aurait usé d’une "entourloupe"
Selon Marianne, Christiane Taubira, qui bénéficie déjà d’un logement de fonctions de 60 m2 place Vendôme, a profité "d’une habile entourloupe" pour "s’attirer les faveurs du bailleur". " Son dossier déposé à l'automne auprès d'ICF Habitat mentionne non pas ses revenus de 2014, mais ceux de 2013. Or, cette année-là, la ministre avait encore deux personnes à sa charge : sa fille, qui n'avait alors aucune activité professionnelle, et l'enfant de celle-ci.", écrit l’hebdomadaire.
Contacté, le ministère de la Justice réfute la qualification de "logement social pour l’appartement du ministre", préférant parler de "loyer libre". Mais l'entourage de Christiane Taubira reconnaît que "le garde des Sceaux a signé le contrat de bail sans savoir qu'ICF Habitat pratiquait une politique tarifaire". "Lorsque Christiane Taubira a découvert cette situation, elle a décidé de résilier son contrat de bail", assure-t-on au ministère.
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