De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans les colonnes du Figaro, ce jeudi matin, l’ancien président de la République a fait entendre qu’il reviendrait sur la réforme controversée du collège s’il revenait au pouvoir en 2017 (il ne s’est toujours pas déclaré candidat).
Nicolas Sarkozy a tout d’abord dénoncé "un coup de force" du gouvernement au sujet de l’inscription au Journal officiel du décret et de l’arrêté portant sur cette réforme au lendemain de la manifestation d’enseignants.
Puis, il a déclaré que lui et l’UMP étudiaient "tous les moyens parlementaires et juridiques pour (s’) opposer à ce décret qui organise ni plus ni moins le nivellement de l'école de la République." Une manière de signifier à François Hollande et son gouvernement que sa réforme pourrait ne plus être après 2017. D’ailleurs, répondant sur Twitter à une question lors d'un débat sur le réseau social, il a déclaré que cette réforme serait "la première chose à supprimer".
La plus emblématique : la loi Taubira
Bien avant, Nicolas Sarkozy avait déjà fait entendre à son successeur à l’Elysée qu’il entendait faire le grand ménage s’il était élu président. Pour rester dans le même thème, Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir abroger la réforme "ridicule" des rythmes scolaires.
La plus emblématique des lois dont il voudrait la suppression pure et simple est la loi Taubira portant sur le mariage homosexuel.
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"Le PACS n'est pas suffisant, a expliqué Nicolas Sarkozy. L'amour homosexuel doit avoir de la reconnaissance sociale." "Je veux un mariage pour les homosexuels, un mariage pour les hétérosexuels qui tiennent compte de la différence, parce que ce n'est pas la même chose", a-t-il poursuivi. Nicolas Sarkozy s’est alors prononcé pour une réécriture de la loi avant de lâcher le mot "abrogation" sous la pression de la salle remplie de militants de la Manif pour Tous.
Réforme territoriale, peine-plancher, etc.
Le président de l’UMP a également la réforme territoriale dans le viseur. "Je ne m’estime pas lié par la réforme territoriale des socialistes. Je propos de fusionner les conseils régionaux et généraux", avait-il déclaré lors d’un meeting à Troyes. "Je veux rétablir les peines-planchers pour les récidivistes, les jurés populaires en correctionnelle", faisait-il savoir toujours lors d’un meeting à Marseille.
Nicolas Sarkozy s’en est également pris à la loi ALUR, "cette folie législative de François Hollande" ou "cette loi de Mme Duflot, une catastrophe", dixit le président de l’UMP, sur laquelle il entend revenir.
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