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Depuis le début du quinquennat, revoir les objectifs (et ce dans divers secteurs) semble devenir une norme. Tous les mois, les chiffres du chômage nous rappellent que la fameuse inversion de la courbe (initialement prévue pour janvier dernier) se mue en une finalité irrésistiblement reportée aux calendes grecques.
Ce mercredi matin, Michel Sapin a indiqué que le plan de réduction des déficits publics sera revu à la baisse. Des prévisions de croissance à celles des réduction du déficit, Planet.fr revient sur ces objectifs qui peinent à être atteints.
Le déficit public
Alors que les prévisions du gouvernement tablaient initialement sur une réduction du déficit public à hauteur de 3.6% du PIB (loi de finance) puis de 3.8% (loi de finance rectificative), Michel Sapin, accompagné de son secrétaire d’État Christian Eckert, ont indiqué ce mercredi que le déficit public sur l’exercice 2014 s’élèvera à 4.4% du PIB.
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Pire qu’une simple révision à la baisse des économies, c’est une augmentation du déficit qui est observée aujourd’hui. En effet, en 2013 le déficit public représentait 4.3% du PIB. Rappelons tout de même que le non-respect des objectifs concernant le déficit n’est pas apparu avec ce gouvernent mais pèse depuis plus de dix ans sur les finances de l'État…
La croissance
"Ramener la croissance". Tel est le leitmotiv de la politique du gouvernement pour stimuler l’emploi en France. Or, au premier trimestre 2014, le pays enregistrait une croissance nulle alors que l’objectif était d’arriver à 1% à la fin de l’année. Les annonces faites ce matin par Michel Sapin vont encore dans le sens d’une révision des objectifs.
Pour 2014, la croissance a été ramenée à 0.4% (contre 1% donc) et à 1% pour 2015 contre 1.7% prévu initialement. Là encore, les objectifs ont largement été revus à la baisse...Un article très détaillé duHuffington Post montre les écarts entre les prévisions et la croissance réelle.
Le chômage
Lié directement à l’anesthésie de l’économie, le chômage n’a cessé d’augmenter alors que le gouvernement espérait une inversion de la courbe initialement prévue pour janvier 2014. Malgré ce qui était projeté, la hausse du chômage a atteint 5.7% sur l’année 2013. Et les choses ne risquent pas d’aller en s’arrangeant.
Comme le souligne La Tribune, les annonces faites ce matin par Michel Sapin enterrent tout espoir de voir la courbe s’inverser en 2015 (alors que l'objectif était d'y arriver en décembre 2013). En demeurant optimiste, nos confrères tablent sur un reversement de la situation "au mieux" en 2016. Rassurant...
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