De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cécile Duflot suscite l'incompréhension au sein de son propre camp. La refus de l'ancienne secrétaire nationale des Verts et Pascal Canfin, alors ministre délégué au Développement, de rester aux côtés du nouveau Premier ministre Manuel Valls a été mal accuelli par certains ténors du parti écologiste.
"Parmi deux mauvais choix, on a choisi le pire"
Parmi les reproches adressées à l'ancienne ministre du Logement, la nature de cette décision, jugée comme une "réaction personnelle" par François de Rugy. Interrogé ce mardi par nos confrères de BFM TV, le coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale a déploré l'absence de toute "discussion collective" au sein du mouvement. Même son de cloche pour sa collègue parlementaire Barbara Pompili sur France 2 : "Parmi deux mauvais choix, on a choisi le pire" s'est désolée ce mercredi la députée écologiste de la Somme, faisant allusion à la question sur la continuité de l'appui des écologistes aux socialistes en cas de remaniement. Mais le coup de gueule est venu du député des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert, qui a indiqué que l'ambiance du parti relevait de la "psychiatrie".
La question de la transition énergétique relancée
Manuel Valls avait pourtant fait d'importantes concessions pour conserver ses alliés verts. Barbara Pompili a détaillé la proposition émise par le nouvel homme fort de Matignon. "Il (Manuel Valls) nous proposait une réforme fiscale, une réforme sur les collectivités territoriales et sur la proportionnelle, il nous assurait que sur le gaz de schiste, on ne changerait pas de politique et surtout il nous proposait de nous donner les clés de la transition énergétique. En nous donnant la charge d’un ministère de l’écologie qui contiendrait aussi l’énergie et les transports" a t-elle expliqué sur France 2.
Les premiers jours du gouvernement Valls s'annoncent d'ores et déjà compliqués. Le Premier ministre fera prochainement le discours traditionnel devant les députés de l'Assemblée Nationale, où il définira sa politique générale. De son côté, le patron des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé a affirmé que le parti "réserverait sa réponse" pour le vote de confiance au gouvernement.
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