Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Planet : Comment avez-vous accueilli l’annonce des scores du premier tour ?Claude Gilardo : "Je m’y attendais. Dés que j’ai su que la Gauche n’avait pas été capable d’avoir un seul candidat, je me suis douté que nous n’arriverions pas dans le duo de tête. Je ne rejette pas la faute sur les écologistes, je pense que nous sommes tous, toutes tendances confondues à gauche, responsables de ce score. S’il y a un duel FN-UMP au second tour c’est parce que la gauche n’a pas été bonne. Si nous avions réussi à nous fédérer (ndlr : PS, PCF et écologistes) autour d’un seul et même candidat, je pense que nous aurions pu espérer être au second scrutin avec un score de 20% environ. Cela aurait été difficile mais jouable.Planet : Et l’absentéisme dans tout ça, comment expliquez-vous qu’il ait atteint 66% ?Claude Gilardo : Je pense qu’il est principalement dû à un certain ras-le-bol des électeurs. En quelques mois il y a eu l’élection présidentielle, les législatives, les cantonales et les re-cantonales. Ca fait beaucoup ! Et je pense que cela les a un peu découragés. Même mes électeurs ne sont pas tous venus voter. Il y a également le fait que les candidats que nous avons présentés n’étaient pas forcement connus. Je pense notamment au candidat du Front de Gauche qui est professeur d’histoire-géographie et n’est pas très exposé. Planet : Pour qui allez-vous voter dimanche ?Claude Gilardo : C’est une équation un peu difficile : je ne veux pas voter pour le FN et je ne veux pas donner le nom de la candidate pour qui je vais voter… Allez, à vous de deviner ! Planet : Selon vous, pourrait-on assister à un 'sursaut républicain' lors de ce scrutin ?Claude Gilardo : C’est possible, oui, mais cela va être très difficile. Il faut que la candidate UMP fasse campagne jusqu’au bout dimanche matin ! Le FN a été meilleur que nous dans sa campagne. On a vu débarquer une vingtaine de jeunes distribuant des tracts, ça a fait son effet et le Front National a fait le plein... Il faut aussi espérer que les électeurs absents le week-end dernier se réveillent pour le second tour.
Planet : Que laissent présager ces élections pour les municipales à venir ? Brignoles est-elle le laboratoire des prochains scrutins ?Claude Gilardo : Ca je ne le sais pas. En revanche, je suis certain d’une chose : il faut faire en sorte que le FN ne remporte pas la commune. Encore une fois, cela risque de ne pas être facile mais nous avons un bon bilan. Et personnellement, j’ai l’habitude de lutter. Planet : Envisageriez-vous de revoir votre position et d’être candidat en 2014 si cela pouvait faire en sorte de laisser Brignoles entre les mains de votre parti ?Claude Gilardo : Il ne faut jamais dire jamais et il nous reste encore six mois, mais je n’ai pas envie de me représenter. D’autant que nous avons déjà un candidat en tête de liste et je suis derrière lui. Pour le moment c’est tout vu. Planet : Marine Le Pen a affirmé que le FN est 'le premier parti de France', qu’en pensez-vous ?Claude Gilardo : C’est elle qui l’avance mais il faut qu’elle le prouve. Attendons les élections et après on verra ce qu’elle dira. L’extrême droite est actuellement à la mode en Europe. C’est une mode dangereuse et qui m’inquiète mais elle finira par s’éteindre. Cela me fait penser à Poujade, ce commerçant qui, dans les années 1950 a voulu faire de la politique. Il a réussi à obtenir plusieurs dizaines de députés à l’Assemblée mais dix ans après, il a disparu".