Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La polémique a rapidement enflé. Tiphaine Auzière, fille de Brigitte Macron est au cœur d’une polémique qui a débuté sur les réseaux sociaux, explique LCI. Avocate, elle entretiendrait, selon certains, des liens avec la CFDT, un syndicat réformiste qui a récemment salué le retrait provisoire de l’âge pivot de la réforme des retraites. Tout a commencé par un article du site Grands-Avocats.com, qui retrace son parcours professionnel. Il y est indiqué que la jeune femme a été "défenseur syndical à la CFDT". En pleine contestation sur la réforme des retraites, il n’en fallait pas plus pour que de nombreux opposants au projet de loi crient au "conflit d’intérêt", affirmant alors que Tiphaine Auzière est avocate à la CFDT.
"Un engagement professionnel qui me tient à cœur"
La fille de Brigitte Macron a rapidement répondu à ces différentes accusations, elle aussi sur son compte Twitter. Dans un message publié dimanche 12 janvier, Tiphaine Auzière affirme ne pas être "l’avocate de la CFDT" mais exercer "dans [s]a propre structure : AGN". "J’ai défendu et continuerai à le faire, des salariés et des syndicats, car c’est un engagement professionnel qui me tient à cœur", ajoute l’avocate.
Alors d’où la polémique est-elle partie ? Comme l’explique Libération, la fille de Brigitte Macron a exercé en 2008 comme défenseur syndical auprès de la CFDT, un poste salarié, lors duquel elle avait pour mission de représenter d’autres salariés aux prud’hommes. Elle était alors stagiaire pendant six mois, dans le cadre de ses études de droit. Interrogée sur ce poste par Libération, elle explique : "Dans le cadre de nos études, on doit faire un stage en dehors d’un cabinet d’avocat, pour un projet pédagogique individuel. J’ai passé un peu plus de six mois au Betor-Pub CFDT à assister ses adhérents". Désormais, Tiphaine Auzière est avocate à Etaples, dans le Pas-de-Calais et ne figure pas sur la liste des défenseurs syndicaux des Hauts-de-France.