De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Saint-Malo, Marseille, Lyon … la première dame passe de ville en ville ces derniers jours. Une tournée à visée politique ou totalement désintéressée ? Le doute persiste. Celle que l’on soupçonne d’être à l’origine du destin du président a tenu à mettre les choses au clair.
Brigitte Macron : "Il n’y a aucun lien avec les élections municipales"
Depuis quelques jours, la première dame se rend dans des villes pour le moins stratégiques. D’abord à Lyon, puis à Marseille. Ces visites apparaissent clairement comme une campagne pour LREM. Ce qu’elle et son entourage démentent formellement.
"Il n’y a aucun lien avec les élections municipales", jure son entourage dans Le Figaro. "Elle n’est pas ambassadrice pour concilier les uns et les autres, elle était dans le cadre des activités qu’elle exerce depuis le début", ajoutent-ils.
En effet, elle s’est rendue à Marseille pour inaugurer une "Ecole de la deuxième chance". Elle était en compagnie du député LREM de la circonscription Saïd Ahamada. Durant son séjour dans la cité phocéenne, elle a également rencontré plusieurs candidats aux municipales, pressentis ou déclarés, et tous ne sont pas sous l’étiquette LREM. Mais tout laisse à penser que ces visites ne sont pas "désintéressées", malgré ce que la femme du président laisse entendre, comme l'évoquait Planet ces derniers jours.
Il en est de même pour son passage à Lyon. Présente pour visiter la nouvelle "maison du répit", lieu de repos pour les aidant à Tassin-la-Demi-Lune, dans la métropole lyonnaise, elle était néanmoins accompagnée de David Kimelfeld, président de la métropole et rival de Gérard Collomb.
Elle a d'ailleurs dîné avec son "Gégé" en fin de journée. Toutefois, loin des caméras, elle est allée à la rencontre d’une jeune fille, Léa, qui grâce à l’association Les Petits Princes a vu son souhait réalisé, rencontrer Brigitte Macron, raconte le magazine Gala.
Brigitte Macron : " Ne dites pas ça, sinon je vais être assignée à résidence jusqu'à la fin des élections municipales "
L’ancienne professeure de français souhaite "pouvoir bouger en France", a-t-elle déclaré lors de sa visite à Lyon aux journalistes présents. Elle a d’ailleurs tenu à être claire : "son Tour de France n’a rien de politique ". Elle assure qu’elle n’a "ni gout, ni compétence pour la politique", ce que certains élus ont du mal à croire, au regard de ses multiples déplacements, dans des villes où La République en Marche a du mal à s'imposer localement.
Quand les journalistes ont émis l’hypothèse d’une éventuelle "campagne électorale" en vue des municipales pour soutenir le parti de son mari, elle a immédiatement réagi :
"Surtout, ne dites pas ça, sinon je vais être assignée à résidence jusqu'à la fin des élections municipales , je ne vais pas pouvoir bouger ", relate Gala.
Son entretien avec Marc-Olivier Fogiel dans l’émission RTL Soir ce jeudi 20 juin : une manière de détourner l’attention ? La question reste en suspens, même si, selon son cabinet, elle ne parlera "ni de l’actualité gouvernementale, ni de politique ", précise la radio.
En effet, elle devrait s’exprimer sur la reprise de l’opération Pièces jaunes, que lui a confié Bernadette Chirac, mais aussi des causes qu’elle soutient, comme la lutte contre l’autisme, la protection des enfants ou encore l’inclusion des personnes handicapées.